Emmanuel Macron va nous coûter 45 millions d’euros de plus.
À partir de 2027, il aura 50 ans. L’espérance de vie d’un homme est d’environ 80 ans.
Soit 30 ans × 1,5 million €/an = 45 millions.
Le détail, selon l'explication de France 2 :
- sécurité : 1,25 million €/an,
- locaux : 160 000 €/an,
- indemnités : 75 000 €/an,
- 3 collaborateurs, 2 chauffeurs, et les frais de représentation.
Évidemment, cela peut choquer.
Mais c’est surtout révélateur d’un système où tout est décorrélé de la logique de rapport qualité/prix.
👉 Pendant qu’on rogne sur les avantages des anciens Premiers ministres, on ne touche pas aux anciens présidents : 2 aujourd’hui, sans doute 3 dès 2027.
👉 Mais ne nous trompons pas : on est dans le symbole. Même si on supprimait tout, cela ne résoudrait rien à nos problèmes budgétaires.
Car les vrais sujets sont ailleurs :
- chaque fois que l’État dépense 10 €, il doit en emprunter 1,
- la centrale d’achat publique paie 2 à 3 fois le prix du marché,
- nos retraites collectent 271 Md€ de cotisations pour 402 Md€ de pensions,
- nos collectivités distribuent la "gratuité" dans les transports, mais viennent quémander à l’État.
Taxer façon Zucman, avec un nouvel ISF façon RN ou des surtaxes, est un prisme.
Un autre serait plus simple et plus juste :
👉 faire baisser la pression fiscale sur les classes moyennes en réduisant les dépenses.
Par effet relatif, la part des riches dans le financement augmenterait mécaniquement.
Autrement dit, on peut obtenir plus de justice fiscale sans augmenter les impôts, mais en rendant l’équation plus équitable pour ceux qui bossent et portent le système.
Bref : on adore faire de la morale et du symbole.
Mais en crise budgétaire, ce n’est pas seulement de "justice" qu’il faudrait parler.
C’est d'abord d’efficacité.