Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement.
Et là, miracle :
👉 moins de tensions,
👉 plus d’attention,
👉 et même des conversations entre êtres humains.
Un dispositif à 15 euros par pochette.
Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre".
Et 100 fois plus efficace.
Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps :
- Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).
- Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté.
Mais non.
On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio.
Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel.
Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques.
Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel.
Et si on généralisait ce système ?
À l’école.
Dans certains emplois.
Ou même à l’Assemblée nationale ?