« La dictature c’est : tais-toi. La démocratie c’est : cause toujours. » Lino Ventura, dans cet extrait, résume parfaitement la France.
On adore donner des apparences de démocratie participative :
- ici un référendum d’initiative populaire, mais avec des conditions si restrictives qu’il est impossible à déclencher.
- là des « budgets participatifs », où l’on se contente de vous faire choisir la couleur des bacs à fleurs ou l’emplacement d’une aire de jeux.
Jamais rien de structurant. Jamais rien d’essentiel.
Pendant ce temps, en Suisse, la souveraineté populaire n’est pas un gadget.
Elle est facilitée, acceptée, et respectée par des référendums fréquents et sur des sujets souvent structurants.
Parce qu’un gouvernement qui fait confiance à son peuple récolte la confiance du peuple.
Les Suisses arrivent à trancher des questions complexes, parfois douloureuses.
Pourquoi pas nous ?
La démocratie, la vraie, ce n’est pas de se donner bonne conscience en simulant le débat.
C’est d’accepter que le peuple est adulte, décide, et doit en assumer les conséquences.
S’il y a une réforme institutionnelle à faire en France, ce n’est pas une énième usine à gaz technocratique.
C’est celle qui redonne enfin du pouvoir à ceux à qui il appartient.