« Le but d’une grève, c’est de faire perdre de l’argent aux patrons », explique un syndicaliste CGT.
C’est vrai.
Mais à la SNCF, le « patron », c’est qui exactement ?
Parce qu’en pratique :
- ce sont les contribuables qui versent près de 10 milliards d’euros par an à la SNCF (chiffres Solidaires),
- ce sont les régions qui compensent les pertes,
- ce sont les clients qui voient leurs trains supprimés… et qui finissent chez la concurrence, privée ou étrangère.
Bref :
On ruine l’entreprise publique.
On pèse sur les finances publiques.
On flingue le service public.
Tout ça au nom du combat contre le capitalisme.
La grève est un droit.
Mais quand elle devient une tradition pavlovienne, vidée de toute stratégie, on peut se demander si c'est encore une lutte ou un auto-sabotage folklorique.
Comment conclure autrement lorsque le service public ne sert plus que l'intérêt de ses salariés et fait systématiquement fi de sa vocation première: être au service du public ! ...
Responsable espace commercial chez La Poste Groupe
4 months ago
Bien sûr que la grève profite à la concurrence, s ils ne l ont pas encore compris c est du ils sont idiots. De plus les grèves de la sncf ne sont pas justifiées.