👉 Le divorce est le meilleur ami de l'immobilier. Imaginez revenir 100-150 ans, ou même quelques décennies, en arrière : les couples se mariaient, faisaient des enfants, et ne divorçaient pas ou peu, en tous cas beaucoup moins qu'actuellement. Le changement de logement était plutôt lié à un déménagement pour des questions économiques ou d'opportunités professionnelles, ou l'agrandissement de la famille. Depuis la société a évolué, le divorce est entré dans les moeurs, et il s'est avéré être une bonne opération pour tout l'écosystème gravitant autour de l'immobilier. 🏢 Quand un couple se sépare, et a fortiori quand il y a des enfants, il faut dédoubler les chambres, parties communes (salles de bain, cuisines, …) : la surface occupée par personne s'en trouve ainsi augmentée, d'où nécessité de plus de foncier et/ou de bâti. On passe de un à deux logements par famille. En général, quand c'est possible, c'est madame qui va continuer à occuper le logement de famille, et monsieur qui va chercher un nouveau logement. Ou alors chaque partie va chercher à se reloger. 💸 Dans tous les cas le système se met à nouveau en branle : recherche d'un achat pour l'un, recherche d'une location pour l'autre, qui vont générer des frais d'intermédiaire en tous genre (de location, d'agence, de notaire, etc). 🤑 Et cela crée aussi des opportunités pour les acheteurs : malheureusement il n'est pas rare que les vendeurs, pour des questions financières ou pour simplement mettre le passé derrière eux, soient plus ouverts à la négociation. 📊 D'ailleurs, lorsqu'on regarde les statistiques sur les mises en jeu des garanties qui prennent en charge la moins-value en cas de revente, le divorce et la dissolution de PACS sont la cause principale, avec la perte d'emploi. ➡️ Au final, le divorce fait partie des 5 "D", ces évènements de la vie qui participent à faire bouger le marché immobilier, avec le décès, le déménagement, la dette, la démographie (naissance d'un enfant). #immobilier #logement #divorce