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Laurent BrĂšches
Courtier indĂ©pendant | SpĂ©cialiste garantie revente & loyers impayĂ©s | J’aide les pros Ă  vendre mieux en se diffĂ©renciant et en sĂ©curisant les ventes
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November 30, 2022
👉 On devrait interdire les « On a toujours fait comme ça » Je suis sĂ»r que vous en avez dĂ©jĂ  croisĂ© des « On a toujours comme fait ça » ? đŸ€Šâ€â™‚ïž La personne qui, quand vous voyez qu’elle met 2 heures pour faire quelque chose qui peut ĂȘtre fait en 10 minutes, ou encore mieux quelque chose qui ne sert strictement Ă  rien, vous rĂ©pond « On a toujours fait comme ça ». C’est la phrase qu’il ne faut jamais me dire. đŸ€Ż Je suis toujours passĂ© pour celui qui cherchait des poux dans la tĂȘte des autres, car j’aime bien comprendre pourquoi et comment on fait les choses. Ça insupporte beaucoup, mais c'est ma nature. Ce n’est pas pour embĂȘter le monde, mais ça sert Ă  quoi de passer 2 fois trop de temps Ă  faire quelque chose ? Rien ! Genre celui ou celle qui remplit des chiffres dans Excel et qui fait les calculs Ă  la machine Ă  calculer Ă  cĂŽtĂ© pour mettre le rĂ©sultat dans les cellules. DĂ©faut de formation ? C’est la faute du manager. Mais on a aussi le droit d’ĂȘtre curieux. Internet dĂ©borde de tutos. Ce n’est mĂȘme pas intĂ©ressant pour celui qui le fait : Ă  la limite, mĂȘme s’il est salariĂ©, c’est toujours mieux pour lui de passer le temps Ă©conomisĂ© Ă  la machine Ă  cafĂ©. Si je ne comprends pas pourquoi, ça me travaille, ça cogite. Mais en fait il n’y a pas toujours de raisons claires. Oui quand tu poses des questions tu dĂ©ranges, tu remets potentiellement en question le train-train quotidien, les habitudes, les traditions collectives. Mais c’est comme ça que tu fais progresser les choses : et parfois tu dĂ©couvres des gisements de sous-productivitĂ©. Tu as l’impression d’ĂȘtre un chercheur d’or qui a trouvĂ© une pĂ©pite : « oh le beau filon ! » Il peut.y avoir de bonnes raisons au « On a toujours fait comme ça » : je les accueille sans problĂšme si elles sont argumentĂ©es. On a tous des habitudes, qu’on pourrait amĂ©liorer. Mais ce n’est pas dans le conformisme qu’on progresse. J’ai compris que c’est un mindset qui est soit innĂ©, soit qui peut se travailler. đŸŽâ€â˜ ïž Le plus important c’est d’ĂȘtre curieux, lutter contre les habitudes, l’ordre Ă©tabli : il faut avoir une mentalitĂ© de pirate en fait. Malheureusement, il faut reconnaitre que tout le monde, ni toutes les entreprises, n’est forcĂ©ment prĂȘt Ă  ça : quand les jeux de pouvoir s’en mĂȘlent c’est dĂ©lĂ©tĂšre. 🍁 Mais la fermer pour ne pas dĂ©ranger, c’est prendre le risque d’aller dans le sens du vent et d’avoir un destin de feuille morte. Choisis ton camp camarade ! #innovation #productivitĂ© #ameliorationcontinue
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November 30, 2022
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austĂ©ritĂ©. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem Ă  la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillĂ© ni par ses compĂ©tences budgĂ©taires, ni par son bilan Ă  l’Éducation nationale. D’un cĂŽtĂ© on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans rĂ©el souci de compĂ©tence. De quoi nourrir le soupçon de "RĂ©publique des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualitĂ© prĂ©cieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des dĂ©putĂ©s PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue fĂ©ministe : promotion de l’égalitĂ©. En français : clientĂ©lisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiĂ©es entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brĂ»le 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du gĂ©nie. Ce serait presque drĂŽle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohĂ©rence et l’éthique ne coĂ»tent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils Ă©lĂšvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gĂšrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
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July 10, 2025
Au collĂšge Victor Schoelcher les Ă©lĂšves glissent dĂ©sormais leur smartphone dans une pochette aimantĂ©e Ă  l’entrĂ©e de l’établissement. Et lĂ , miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et mĂȘme des conversations entre ĂȘtres humains. Un dispositif Ă  15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une sĂ©ance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une Ă©tude de l’UniversitĂ© de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son tĂ©lĂ©phone Ă  proximitĂ© rĂ©duit la capacitĂ© cognitive (mĂȘme Ă©teint).     - Une autre Ă©tude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montrĂ© que l’interdiction du tĂ©lĂ©phone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les Ă©lĂšves les plus en difficultĂ©. Mais non. On prĂ©fĂšre financer des ateliers "Ă©cologie crĂ©ative" oĂč on t’apprend Ă  tricoter ton anxiĂ©tĂ© climatique avec des fibres de banane bio. Le collĂšge d’Ensisheim, lui, a fait le choix du rĂ©el. Celui oĂč les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de rĂ©sister seuls Ă  TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'Ă©tablissement permet de mettre en place de bonnes idĂ©es, correspondant au rĂ©el. Et si on gĂ©nĂ©ralisait ce systĂšme ? À l’école. Dans certains emplois. Ou mĂȘme Ă  l’AssemblĂ©e nationale ?
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May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalitĂ©, juste des choix politiques. D'un cĂŽtĂ© on sent comme une sorte d'Ă©lan vital. De l'autre les seuls problĂšmes semblent tourner autour de l'inactivitĂ© et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un rĂ©fĂ©rendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou dĂ©tester Trump. Mais comparer son discours d’investiture Ă  celui de politique gĂ©nĂ©rale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquĂ©rir Mars. Est-ce la prioritĂ© ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumĂ©, voire un brin d’irresponsabilitĂ©, mais qui mobilise. MĂȘme si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le dĂ©clin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat mĂȘme plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un dĂ©fi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonnĂ© la moindre volontĂ© de dĂ©cider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union europĂ©enne. - La Cour de justice europĂ©enne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait Ă  un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert Ă  rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'Ă©nergie et l'envie de se dĂ©passer, vraiment
 Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les rĂšgles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrĂŽles aux frontiĂšres, jugĂ©s "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volontĂ©. La volontĂ© d’assumer les dĂ©cisions. La volontĂ© d’accepter les consĂ©quences. C’est ça ĂȘtre adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrĂȘter de se cacher derriĂšre des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
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January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachĂšte la ferme de ses grands-parents vendue aux enchĂšres 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente consĂ©quence d'un trop gros endettement et d'une incapacitĂ© Ă  faire face aux Ă©chĂ©ances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a ƓuvrĂ© pour que personne ne surenchĂ©risse. Un membre du syndicat a remportĂ© la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au mĂȘme prix Ă  Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une crĂ©ance largement non recouvrĂ©e. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tĂŽt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procĂšs. C'est peut-ĂȘtre ce que doivent mĂ©diter les crĂ©anciers qui ont forcĂ© la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des rĂ©seaux de solidaritĂ© rĂ©elle. Capables de court-circuiter les logiques mĂ©caniques d’un systĂšme devenu sourd aux histoires humaines. Peut-ĂȘtre est-ce lĂ  le vrai "revenu de la terre" : une mĂ©moire, une continuitĂ©, une dignitĂ© prĂ©servĂ©e. Parce que pendant qu’on cause transition Ă©cologique en plateau tĂ©lĂ©, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents europĂ©ens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvretĂ©. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souverainetĂ© alimentaire.
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June 24, 2025