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Laurent Brèches
Courtier indépendant | Spécialiste garantie revente & loyers impayés | J’aide les pros à vendre mieux en se différenciant et en sécurisant les ventes
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January 3, 2023
👉 Voici Jiro Ono. Il a 97 ans, il n’est pas “CEO”, n’a pas fait de levée de fonds en 2022, sa boite n’est pas chez Station F, il travaille dans la même depuis 57 ans. Mais il y a 3 ou 4 choses dont il pourrait vous parler. Jiro Ono est considéré comme le meilleur maitre sushi du monde, à la tête d’un restaurant 3 étoiles Michelin. Il est officiellement un “trésor vivant” du Japon. Jiro Ono a consacré sa vie à viser l’excellence et la perfection en alliant simplicité, humilité, rigueur et partage. ➡️ Simplicité ? Churchill disait “J’ai des goûts simples, je me contente du meilleur”. Tout comme Jiro Ono. Il sert des produits simples. Mais les meilleurs. Pas juste n’importe quel thon rouge ou n’importe quel riz. Rien de compliqué a priori : ce sont juste des produits bruts. Mais il s’agit d’en tirer la quintessence pour produire, en les combinant, une expérience inoubliable. Si le meilleur produit n’est pas disponible, il n’achète pas un produit de qualité inférieur. ➡️ Humilité ? Vous ne trouverez pas le restaurant de Jiro Ono dans un immeuble cossu de Tokyo. Le restaurant de Jiro Ono se situe dans un couloir anonyme du sous-sol d’une station de métro de Tokyo. Même la devanture est passe-partout. Il ne comporte que 10 places, où les célébrités continuent à se bousculer. Pas d’esbrouffe. Juste le produit. ➡️ Rigueur ? À quel que poste que l’on soit, il faut que la technique soit maitrisée au service du produit et donc du client. On n’est pas habilité à proposer quelque chose d’imparfait au client. Un ancien apprenti de Jiro Ono explique qu’il a dû préparer plus de 200 omelettes japonaises avant que le résultat soit jugé digne d’être servi. Ce sont la répétition du geste et sa précision qui créent la qualité. ➡️ Partage ? Son fils aîné, avec qui il travaille et qui est amené à lui succéder, continue à apprendre et à se perfectionner avec lui. Si Jiro Ono est aussi respecté, c’est aussi parce qu’il a formé des dizaines d’apprentis. Il leur a inculqué ses valeurs et transmis ses techniques. C’est à ce titre qu’il a été élevé “Trésor vivant” : une reconnaissance officielle au Japon d’une personne qui détient un savoir-faire particulier qu’il convient de perpétuer. On devient une référence par la qualité de son travail et le sentiment que l’on donne aux autres de pouvoir se dépasser en suivant son exemple. ✨ Le restaurant de Jiro Ono est devenu tellement exclusif qu’il n’a plus ses 3 étoiles depuis 2019, car il ne prend plus de réservation en direct. Il faut passer par l’intermédiaire de concierges d’hôtels référencés pour espérer accéder au Graal. 💰 Le prix de l’excellence ? À partir de 300 Euros pour environ 15 / 20 sushis servis en environ 20 minutes, sur le principe de l’”omakase”. Vous ne choisissez pas, vous indiquez vos éventuelles allergies ou préférence, et le chef fait en fonction de ce qu’il ressent et de ce qu’il a acheté. Pour en savoir plus, un documentaire est disponible : “Jiro Dreams of Sushi”.
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January 3, 2023
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austérité. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillé ni par ses compétences budgétaires, ni par son bilan à l’Éducation nationale. D’un côté on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans réel souci de compétence. De quoi nourrir le soupçon de "République des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualité précieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des députés PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue féministe : promotion de l’égalité. En français : clientélisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiées entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brûle 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du génie. Ce serait presque drôle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohérence et l’éthique ne coûtent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils élèvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gèrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
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July 10, 2025
Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement. Et là, miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et même des conversations entre êtres humains. Un dispositif à 15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).     - Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté. Mais non. On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio. Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel. Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel. Et si on généralisait ce système ? À l’école. Dans certains emplois. Ou même à l’Assemblée nationale ?
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May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalité, juste des choix politiques. D'un côté on sent comme une sorte d'élan vital. De l'autre les seuls problèmes semblent tourner autour de l'inactivité et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un référendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou détester Trump. Mais comparer son discours d’investiture à celui de politique générale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquérir Mars. Est-ce la priorité ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumé, voire un brin d’irresponsabilité, mais qui mobilise. Même si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le déclin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat même plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un défi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonné la moindre volonté de décider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union européenne. - La Cour de justice européenne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait à un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert à rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'énergie et l'envie de se dépasser, vraiment… Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les règles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrôles aux frontières, jugés "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volonté. La volonté d’assumer les décisions. La volonté d’accepter les conséquences. C’est ça être adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrêter de se cacher derrière des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
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January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachète la ferme de ses grands-parents vendue aux enchères 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente conséquence d'un trop gros endettement et d'une incapacité à faire face aux échéances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a œuvré pour que personne ne surenchérisse. Un membre du syndicat a remporté la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au même prix à Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une créance largement non recouvrée. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tôt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procès. C'est peut-être ce que doivent méditer les créanciers qui ont forcé la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des réseaux de solidarité réelle. Capables de court-circuiter les logiques mécaniques d’un système devenu sourd aux histoires humaines. Peut-être est-ce là le vrai "revenu de la terre" : une mémoire, une continuité, une dignité préservée. Parce que pendant qu’on cause transition écologique en plateau télé, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents européens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souveraineté alimentaire.
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June 24, 2025