+0,5 point de frais de notaire c’est -0,5 point de plus-value.
En plus de freiner la mobilité géographique, cette hausse fait de l’immobilier la vache à lait de notre économie : un actif non délocalisable dans une économie ouverte, facile à taxer car visible.
Bref, une décision mal pensée ? Disons qu'il y avait des options.
1️⃣ On croule sous des dépenses non prioritaires. Plutôt que de taxer l'immobilier, n’y avait-il pas des économies possibles ailleurs ? Genre le gouffre du financement des retraites (du public) ?
2️⃣ On rend les collectivités encore plus dépendantes des transactions immobilières. Super pour les zones demandées, mais pour celles avec 2 ventes par an ?
3️⃣ Au contraire on a fait disparaitre une taxe d’usage ( la taxe d’habitation). C'est donc du "one shot" (les frais de notaire) qui remplace en partie la carence provoquée par la suppression d'une taxe régulière, moins dépendante de cycles.
4️⃣ La cigale et la fourmi ? C'est censé être une fable : mais visiblement on ne sait pas constituer de réserves ou désendetter massivement quand les rentrées sont importantes. Une gestion à courte vue.
J'aurais assumé une proposition simple :
"Supprimer la taxe d’habitation, c’était démagogique. On va la remettre, en ajustant la taxe foncière aux niveaux de [choisir l’année ici]."
Mais non, mieux vaut garder la politique des petits bouts de chandelle.
[PUB]
Le bon côté, dans ce champs de ruine, c'est que ma solution de garantie revente couvre cette hausse des frais de transaction.
Exemple :
Prix du bien : 200 000
Nouveaux frais de notaire (8,5%) : 17 000
Prix d'achat total : 217 000
Prix de revente : 200 000
Frais d'agence (5%) : 10 000
Prix de revente net : 190 000
L'assureur verse au propriétaire : 217 000 - 190 000 = 27 000 €.
Bref, de quoi vendre sans tout perdre si la vie impose de vendre dans l'urgence (perte d’emploi, mutation, divorce, dissolution de PACS, naissance de jumeaux, liquidation judiciaire, PTIA, décès accidentel, etc.).