1 minute d'analyse crue, magistrale, de Vincent Hervouët, sur l'éviction des Européens des négociations sur la guerre en Ukraine :
"Ce qui m'épate, c'est que depuis 3 ans on se raconte des histoires."
"On se fait tout un grand branle militariste."
"Alors moi j'ai apprécié les postures viriles dans la cour de l'Élysée, les embrassasdes avec le président Zelensky comme si c'était un camarade de tranchée qu'on retrouvait après un retour du front."
"J'ai apprécié tous ces discours volontaristes."
"Le Maire nous expliquant qu'il allait ruiner l'économie russe : tu parles !"
"Le Président de la République nous expliquant qu'on était rentré dans une économie de guerre : tu parles !"
"Toutes ces phrases bidons, tous ce discours vain."
"Toutes ces vanités qui étaient de la comm', que de la comm"."
"Et aujourd'hui la réalité nous présente l'addition, c'est dur à avaler."
"Et surtout, surtout ce qui est le plus dur pour notre arrogance naturelle d'occidental, c'est quand le vice-président américain JD Vance balaie tout cela d'un revers de main en disant : le problème pour l'Europe, le danger, c'est pas la Chine, c'est pas la Russie, c'est vous-mêmes."
"Le problème c'est vous-mêmes, vous ne croyez plus à la démocratie."
Pas un mot de moins. Pas un mot de plus.