100 milliards d’intérêts sur la dette publique en 2030. C’est ce qu’annonce l’économiste Marc Touati.
➡️ +60% par rapport à 2024.
➡️ Jusqu’à 30% du budget de l’État.
➡️ Plus que le budget de l’Éducation nationale (87 milliards).
➡️ Ou que celui de la Défense (95 milliards).
À la différence du Japon, qui se prête à lui-même, 53,2% de la dette française est détenue par des étrangers.
Nos impôts servent donc à enrichir des investisseurs étrangers au lieu de rester dans l’économie nationale pour la dynamiser.
Et pourtant aucune remise en question.
Parce que réduire les déficits ne fait jamais gagner une élection :
- Les promesses continuent : plus de dépenses, plus d’avantages, comme si on avait une planche à billets infinie.
- Le gouvernement est trop faible pour imposer des réformes de fond.
- La présidentielle approche : personne ne prendra le risque d’assumer le sale boulot.
On en arrive à cette vérité crue : la France n’est plus vraiment gouvernée.
Elle est gérée à court terme, dans l’attente que les marchés décident à sa place.
Et à force de repousser les réformes nécessaires, il ne restera plus qu’une option : la rigueur imposée d’en haut, façon FMI.
Parce que lorsqu’un État refuse de faire des choix, ce sont les créanciers qui les font à sa place.
Investisseur immobilier chez FONCIERE DANC - HISIF et bénévolats de compétences Associé chez PixWays, intelligence artificielle
5 months ago
Les marchés en ont déjà conscience! Il suffit pour s'en convaincre de voir la courbe globalement ascendante de nos OAT 10 ans, qui servent de référence pour fixer le taux des crédits bancaires, alors que la BCE baisse son taux! En d'autres termes, notre inaction pénalise chaque jour d'avantage tant les entreprises que les particuliers, et nous creusons chaque jour un peu plus notre dette avec ces intérêts exponentiels! Une prise de conscience salvatrice s'impose. Hélas, le calendrier politique est contraire.
J’aide les professions libérales et chefs d'entreprise à structurer leurs finances, optimiser leur fiscalité et investir intelligemment pour atteindre leurs objectifs financiers.
5 months ago
Ils ont trouvé la solution : "ce qu'il leur faudrait c'est une bonne guerre"...