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Laurent Brèches
Courtier indépendant | Spécialiste garantie revente & loyers impayés | J’aide les pros à vendre mieux en se différenciant et en sécurisant les ventes
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July 25, 2025
14 fois plus de mentions Très bien au bac depuis 1997 alors que le niveau s’effondre. Mais pour ce député, la vraie urgence, c’est de "réguler" l’enseignement supérieur privé. Il dénonce "trop de dérives, trop d’arnaques, trop de profits". S’agissant d’arnaques, je pensais plutôt à l’Éducation nationale. Avec des taux de réussite au bac dignes de la Corée du Nord. Le nombre de mentions Très bien a été multiplié par 14, donc, entre 1997 et 2023. Alors que nous reculons dans les comparaisons internationales. Résultat ? Des cohortes d’étudiants mal orientés à la fac où la moitié échoue dès la première année. Et ce n’est jamais grave, c’est le contribuable qui paie. Et les parents aussi ceci dit. De plus en plus, les collègues et sympathisants de ce député transforment les facs en ZAD, où les sujets de géopolitique remplacent la bonne tenue des cours. Et pour quoi ? Pour finir, trop souvent, dans un cursus de sociologie ou psychologie, sans réel débouché. Car on n'adapte pas l'offre à la demande. Je force à peine le trait. Parce que la plus grosse arnaque éducative en France, c’est quand même :   - le bac qu’on distribue comme des flyers, - la carte scolaire que les "bien informés", qui prônent souvent le vivre-ensemble, contournent, - l’absence de sélection, sous couvert d’égalitarisme. En Suisse, on fait presque l’inverse. Et ça marche. Peut-être qu’avant de réguler le privé, on pourrait déjà commencer par redresser le public. Histoire de le rendre plus attirant et vraiment "républicain". Parce qu’à force de refuser d’assumer les vrais choix, on envoie tout le monde dans le mur. Ensemble.
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July 25, 2025
Discussion about this post
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CLAUDE CHOPPIN
Expert pyro-gazéIfication déchets carbonés solides et secs (et cogénération) chez EDDA ENERGIE
2 months ago
Mais tout ça c'est du passé. L'IA va tout règler, le genre humain ne comprendra même plus la signification du mot intelligence et vivra heureux, heureux et con à la fois (adaptation libre de Jacques brel et de sa chanson "Jacky")
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Cyrille Jonneaux
Spécialiste en sécurité et risques industriels, prévention des risques professionnels - ENGIE Home Services régions Hauts-de-France et Grand Est
2 months ago
En phase avec cette analyse à vouloir sauver tout le monde on nous enterre tous. Bac 2025 : « Même hors sujet, on m’a demandé de mettre la moyenne » https://share.google/Y1yOwOyRgSGAPFAZG
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Audrey Harel de Casanove - Prof Nantes Université
Prof Nantes Université - Romancière - Productrice & animatrice radio - Féministe
2 months ago
Elise Roques Greslier Ah ? Quelles dérives ? "Il faut bien qu'elles se financent", donc ok, demain je crée une entreprise pour le faire de l'argent, je vends du rêve à prix exorbitant, c'est normal, il faut bien que je fasse un salaire en or. Vous défendez ça ?
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austérité. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillé ni par ses compétences budgétaires, ni par son bilan à l’Éducation nationale. D’un côté on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans réel souci de compétence. De quoi nourrir le soupçon de "République des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualité précieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des députés PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue féministe : promotion de l’égalité. En français : clientélisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiées entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brûle 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du génie. Ce serait presque drôle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohérence et l’éthique ne coûtent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils élèvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gèrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
386 comments
July 10, 2025
Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement. Et là, miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et même des conversations entre êtres humains. Un dispositif à 15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).     - Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté. Mais non. On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio. Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel. Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel. Et si on généralisait ce système ? À l’école. Dans certains emplois. Ou même à l’Assemblée nationale ?
348 comments
May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalité, juste des choix politiques. D'un côté on sent comme une sorte d'élan vital. De l'autre les seuls problèmes semblent tourner autour de l'inactivité et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un référendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou détester Trump. Mais comparer son discours d’investiture à celui de politique générale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquérir Mars. Est-ce la priorité ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumé, voire un brin d’irresponsabilité, mais qui mobilise. Même si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le déclin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat même plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un défi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonné la moindre volonté de décider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union européenne. - La Cour de justice européenne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait à un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert à rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'énergie et l'envie de se dépasser, vraiment… Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les règles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrôles aux frontières, jugés "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volonté. La volonté d’assumer les décisions. La volonté d’accepter les conséquences. C’est ça être adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrêter de se cacher derrière des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
335 comments
January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachète la ferme de ses grands-parents vendue aux enchères 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente conséquence d'un trop gros endettement et d'une incapacité à faire face aux échéances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a œuvré pour que personne ne surenchérisse. Un membre du syndicat a remporté la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au même prix à Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une créance largement non recouvrée. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tôt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procès. C'est peut-être ce que doivent méditer les créanciers qui ont forcé la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des réseaux de solidarité réelle. Capables de court-circuiter les logiques mécaniques d’un système devenu sourd aux histoires humaines. Peut-être est-ce là le vrai "revenu de la terre" : une mémoire, une continuité, une dignité préservée. Parce que pendant qu’on cause transition écologique en plateau télé, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents européens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souveraineté alimentaire.
308 comments
June 24, 2025