18 études sur les effets négatifs de l'encadrement / plafonnement des loyers.
Les locataires bénéficiant de loyers contrôlés auraient payé moins dans un marché libre n'ayant pas découragé la construction (New York, Early, 2000).
Le contrôle des loyers limite la prime à la qualité des biens.
Les immeubles à loyer contrôlé ont de plus fortes chances d'être en mauvais état (Cambridge, Navarro, 1985 / Boston, Sims, 2007 / New York, Gyourko et Linneman, 1990).
Un ménage sans enfant à plus de chances d'avoir un appartement plus grand que celui d'un ménage avec enfants, par rapport à une ville à loyer libre (New York, Glaeser et Luttmer, 2003).
Le contrôle des loyers accroît le temps de trajet entre le logement et le lieu de travail (New Jersey, Krol et Svorny, 2005).
Le temps moyen entre 2 déménagements augmente de 18 ans par rapport aux logements à prix libres (New York, Ault et Jackson et Saba, 1994).
Le temps moyen entre 2 déménagements est de 6 années plus important entre les 10% des logements les plus contrôlés et les 10% les plus libres (Danemark, Munch et Svarer, 2002).
La probabilité qu'un logement soit en location est de 6 points inférieure lorsque les loyers sont contrôlés (Boston, Sims, 2007).
Le taux de propriétaires occupants décroit dans les zones dérégulées, de même que le taux de chômage (Blanchflower et Oswald, 2013 / Finlande, Laamenen, 1990).
Selon les endroits :
- soit le contrôle des loyers conduit à une augmentation des propriétaires occupants, car les propriétaires préfèrent vendre plutôt qu'avoir un rendement faible, amenuisant le stock de biens à louer
- soit au contraire, cela favorise une rente de situation des locataires, mais joue en défaveur de la mobilité tout en maintenant un faible stock de biens à louer.
(New York, Gyourko et Linneman, 1989 / Danemark, Lauridsen, 2009 / Suisse, Bourassa et Hoesli, 2010).
Un locataire accepte un loyer à l'entrée plus cher que le marché, si l'encadrement lui permet ensuite de se rattraper sur le long-terme (New York, Nagy, 1997).
La présence de logements artificiellement bon marché accroît la demande, qui se déverse sur le marché resté libre, y augmentant les loyers.
D'autre par cela limite l'intérêt des colocations, et diminue le stock d'appartements à disposition.
Renchérissant ainsi de 25% les loyers des logements non-soumis à un contrôle des prix (New York, Caudill, 1993).
Quand un logement à loyer libre se trouve près de logements à loyer contrôlé, le premier peut voir son loyer tiré vers le bas (New York, Sims, 2007).
Si la quasi-totalité des études font part d'un impact négatif sur l'entretien et donc le maintien de la qualité du bâti, une très faible part d'études indique un impact moindre ou nul, sous réserve que le contrôle des loyers soit modéré (New Jersey, Gilderbloom, 1986 / New Jersey, Gilderbloom et Markham 1996).
À part ça, c'est vraiment une super idée… Stop ou encore ?