1981 : 9,5 ans de retraite, 2,7 cotisants par retraité. 2024 : 20 ans de retraite, 1,7 cotisants par retraité. Toujours pas de problème ?
En 1981, on partait à la retraite à 65 ans.
Espérance de vie : 74,5 ans (78,5 pour les femmes, 70,5 pour les hommes).
Résultat : 9,5 ans de retraite à financer.
Et 2,7 cotisants pour chaque retraité.
2024, la situation a changé.
Âge de départ à 62,5 ans, espérance de vie à 82,3 ans.
Donc 20 ans de retraite à financer.
Avec seulement 1,7 cotisants pour chaque retraité.
On vit 2x plus longtemps en retraite, mais avec 40% de cotisants en moins pour la financer.
Double peine.
On cotise moins, on vit plus.
Je ne parle même pas du niveau des pensions, qui a largement augmenté.
En 1981, c’était un système à peu près équilibré.
Aujourd’hui, c’est un gouffre à 70 milliards par an, que l’État compense avec notre argent.
En toute opacité.
C’est la moitié du déficit accumulé par Macron. Rien que ça.
Mais plutôt que de s'attaquer au problème de fond, on préfère jouer les apprentis sorciers avec des taxes en tout genre.
Augmenter de 10% la taxe sur la plus-value ? Pourquoi pas.
Taxer sur la plus-value sur la résidence principale ? Avec plaisir.
Et pourquoi pas un impôt sur l’air qu’on respire, tant qu’on y est ?
Et pourtant, la solution existe.
D’autres pays l’ont fait.
Des pays qu’on regarde de haut, comme le Portugal, ont mis en place une formule simple.
Qui tient compte de la démographie, de l’espérance de vie, du nombre de cotisants, et qui ajuste le montant des retraites en fonction de la réalité.
On pourrait, sur un coup de folie, harmoniser public et privé.
On pourrait même indexer les pensions sur la santé réelle du système.
Plus de cotisants ? Pensions plus élevées.
Moins de cotisants ? Pensions ajustées.
C’est pas si compliqué.
Il suffit juste de vouloir. Et surtout, d’assumer.