2 lettres, quelques euros investis, et des milliers récupérés : en assurance, un ami obstiné ça vaut de l'or…
J'ai un ami, appelons-le Jérôme, qui rencontrait des problèmes avec son assureur.
Jérôme avait voulu activer son assurance emprunteur à cause d’une incapacité temporaire.
Mais l’assureur avait refusé de payer, prétextant qu'il n'était pas allé aux convocations pour expertise.
Pourquoi ces absences de la part de Jérôme ?
La première, il était hospitalisé.
La deuxième, en suivi médical.
Tout documenté et envoyé à l’assureur, qui a pourtant fait la sourde oreille.
Alors que les conditions générales du contrat prévoyaient une suspension de paiement, sauf en cas de justification des absences, le cas de Jérôme donc.
Simple, non ? Pas pour l'assureur.
Jérôme faisait donc fasse à un mur, refusant obstinément de lui payer son dû.
Et moi, sur ce sujet comme d'autres, j'ai du mal avec l'injustice et les affirmations non étayées.
Quand Jérôme m’a expliqué la situation, je lui ai donc rédigé un premier courrier, argumenté, avec demande de dédommagement de 500€ pour préjudice subi.
L'assureur a préféré continuer à botter en touche.
Fin de l’histoire ? Pas du tout.
Deuxième courrier, cette fois avec copie au médiateur de l’assurance.
Le médiateur c'est un intermédiaire entre les clients et l'assureur, censé régler les litiges avant de passer à une éventuelle phase judiciaire.
Et ça les assureurs n'aiment pas trop.
Résultat ? 10 jours plus tard : lettre d'excuse de l'assureur, versement de ce qui était dû à Jérôme, et 1 000 € de dédommagement en prime.
Coût de l'opération : quelques euros pour deux recommandés, un peu de mon temps.
Comme quoi être chiant, tatillon et obstiné, ce sont des bonnes qualités pour un courtier d'assurance qui défend ses clients.