+20% de déchets triés en utilisant un cheval de trait pour ramasser les ordures.
C'est ce qu'aurait constaté la municipalité de Pont-Sainte-Marie près de Troyes.
Le simple fait qu’un cheval de trait remplace un camion suffirait à changer le comportement des habitants.
Surprenant ? Pas tant que ça.
On sait depuis longtemps que la présence d’un animal modifie les attitudes. Il y a une abondante littérature sur les effets des animaux dans l’éducation, la thérapie, ou même le marketing.
On crédite à Ogilvy, célèbre publicitaire, la règle qui veur que "quand une pub ne marche pas, ajoute un bébé ou un chien".
Le cheval dans la rue ? Ça attire l’attention, ça déclenche un sourire, ça crée un lien.
Et soudain, trier ses déchets devient un acte de respect, pas une corvée.
En plus d'un plus grand civisme, sur le papier ce service a plusieurs avantages :
- une moindre consommation (un camion poubelle consommerait 95l / 100 km) et donc moins de pollution,
- une plus grande efficacité pour les employés qui ramassent les sacs, car l'allure du cheval est plus constante,
- moins de bruit,
- et un effet plus "sympa", forcément, qu'un banal camion poubelle.
Des centaines de villes l’ont déjà compris, de gauche comme de droite : Le Mans en 2023, Béziers en 2024, …
Et pourtant, pendant que des élus locaux innovent concrètement, certains dans l'écologie punitive estiment que ce n'est jamais bien.
Le camion-poubelle c'est pas bien parce que ça pollue.
Mais la carriole ça ne va pas non plus car le cheval est "esclavagisé".
Tout les dérange.
Cette anecdote, c’est un contre-pied précieux : une écologie populaire, souriante, incitative, et ancrée dans le réel, peut être plus efficace que toutes les grandes messes moralisantes réunies.
Si on veut faire de la transition, mieux vaut un cheval que mille sermons.
Pas trop lourd à tirer pour un seul cheval.Super bonne idée si tout le monde est respecrueux de l’animal dans cette tâche automobiliste et moto enfant !!.Je vois tellement de mal envers les animaux c’est juste pas possible !!!