2,7% de baisse de recette de TVA au lieu d’une croissance prévue de 2,2%.
Un "léger" écart de 5 points, rapporté par Fipeco.
Traduction : les prévisions de l’État valent à peu près autant qu’un horoscope dans un journal gratuit.
La consommation se contracte ? Rien d’étonnant :
- les revenus réels stagnent pendant que les prix des dépenses contraintes augmente (coucou, par exemple, l'électricité, son marché "libre" faussé, la politique de l'énergie menée en France, etc),
- l’instabilité politique et fiscale incite plutôt à épargner qu'à consommer et investir,
- chacun attend donc de savoir à quelle sauce il sera mangé avant de sortir son portefeuille.
Ce trou dans les recettes va s’ajouter aux 40 milliards d’économies déjà introuvables.
À moins qu’on choisisse l’option habituelle : laisser filer la dette et enrichir les créanciers étrangers.
Mais l’essentiel n’est pas là.
Ces erreurs à répétition (pour rappel 40 milliards d’erreurs fiscales déjà rien que pour 2024, dont un quart sur la TVA) montrent une chose : on pilote un avion en rase-mottes, de nuit, sans instruments.
On peut toujours accuser les marchés, les ménages, la météo…
Le vrai problème, c’est que ceux qui tiennent le manche ne savent plus lire le tableau de bord.
Malheureusement, parmi les chiffres et scénarios proposés par les différents services au pouvoir décisionnaire, il y a ensuite des choix politiques qui sont réalisés pour que les objectifs annoncés soient tenus. C’est aussi sur ce volet que le problème se pose. Decredibilisant un peu plus nos gouvernants et responsables politiques…
Expert Economique et Financier / Coordinateur de Projets
1 month ago
Merci de votre partage, Laurent. Mais en l'abscence de changement significatif des taux de TVA la baisse de recettes indique plutôt une baisse de l'activité marchande ou un regain des crédits pour exportations...