3000 logements vides à Paris ? Exproprions ! Simple. Basique. Soviétique.
C’est le dernier concept de Ian Brossat, adjoint communiste à la mairie de Paris.
On pourrait :
– Baisser la fiscalité sur la location,
– Réformer la loi qui transforme tout propriétaire en suspect,
– Accélérer les procédures contre les squatteurs,
– Supprimer l'encadrement des loyers qui décourage toute mise en location…
Mais non.
Confisquer reste toujours plus tentant que réformer.
Et surtout, pas touche aux vrais problèmes :
– Les logements sociaux à loyer plancher, parfois occupés par des retraités CSP++ avec résidences secondaires,
– Les squatters devenus "locataires sans bail" par la grâce d’un vide juridique,
– Les normes qui empêchent la densification,
– Les biens qui sont dans des successions complexes,
– Ceux en travaux ou en litige,
– Et beaucoup, surtout, n’attendent pas l’expropriation mais une fiscalité moins punitive pour être remis en location.
Mais c’est tellement plus simple de menacer de confiscation que de réformer les règles absurdes sur l’encadrement des loyers, la fiscalité ou la protection du propriétaire.
Au passage, l’expropriation pour "cause sociale" : une idée géniale pour faire fuir les derniers investisseurs.
Mais allons-y gaiement.
Pendant ce temps-là, dans les pays "ultralibéraux" on dérégule ou on construit massivement.
Ce qui permet de faire baisser les prix.
Mais chez nous ?
On confond planification avec punition.
Et politique du logement avec contentieux fiscal.
Simple. Basique. Tragique.
Enseignant chez Instituto Anglo. Quadrilingue Fr All Ang Esp. Option Latin! Pédagogie actionnelle, traditionnelle ou transversale. Chants, poésie et chansons.
5 months ago
Dacc donc ce qui est à moi est à toi et Je ne peux pas faire ce que je veux de mes biens vous la liberté, communiste!!!
Les faignasses sous les ponts
Les bosseurs, aux honneurs
Le confort aux méritants
Encore une fois, de la pure idéologie !
Les appartements sont vides car les propriétaires ont peur d'y mettre des locataires qui, même lorsqu'ils cesseront de payer ne pourront pas être expulsés ; Ils ont peur de devoir se plier aux loyers plafonnés et "in-déplafonnabbles" ; Ils ont peur de la fiscalité confiscatoire ; et j'en passe ...