400 clients ont assigné Fnac Darty et Indexia (ex SFAM) pour pratiques commerciales trompeuses dans le cadre de la vente d'assurances pour appareils électroniques.
Entre 2017 et 2019, Fnac Darty proposait des assurances affinitaires de SFAM, un courtier en assurance, pour couvrir vols et dommages sur appareils électroniques.
Ce partenariat a tourné au vinaigre : des prélèvements indus et des refus de prise en charge poussent 400 clients mécontents à assigner les deux entreprises pour pratiques commerciales trompeuses.
🔴 La SFAM, acquérant 11,35% de Fnac Darty pour 335 millions d'Euros en 2018 pour consolider sa position, a été sanctionnée suite à une enquête de la DGCCRF.
👮 Résultat : une transaction de 10 millions d’euros et l'interdiction par l'ACPR, organe de régulation du secteur banque et assurance, de souscrire de nouveaux contrats en avril 2023.
L'inaction sur les réclamations en cours a poussé Fnac Darty à traîner Indexia devant le tribunal de commerce.
Aujourd’hui, 400 victimes réclament 2,9 millions d’euros, alors qu'un groupe Facebook existe et rassemblerait 5200 victimes de ces pratiques.
La justice n'a autorisé à ce jour qu'une saisie conservatoire de 45 000 €, Indexia semblant faire face à des difficultés financières et une demande de liquidation judiciaire de la part de l'URSSAF.
➡️ On tire à boulet rouge sur la SFAM, mais ce dossier soulève aussi la question du manque de transparence et des conflits d'intérêts.
Souvent, les distributeurs imposent des rétrocommissions opaques, tout droit sorties des pratiques de la grande distribution, et les consommateurs en paient le prix.
Le fournisseur n'a le choix qu'entre la fermer ou laisser sa place à un concurrent.
La réglementation est paradoxale : le courtier doit dévoiler comment il se rétribue au distributeur, mais ce dernier n'a aucune obligation de transparence envers le client final.
Absurde.
🔄 La transparence devrait être totale, de bout en bout.
Ce qui compte vraiment dans une assurance n'est pas seulement ce qui est promis, mais la gestion efficace des sinistres :
✅ une communication claire sur les couvertures et limitations,
✅ des paiements rapides,
✅ et des explications justifiées en cas de non-paiement.
C’est ma philosophie, et c’est comme ça que je travaille.
Un assureur doit être rentable, mais jamais au détriment de ses engagements et de la confiance.
La qualité d'une assurance se juge sur la satisfaction réelle des assurés, pas sur les promesses.
Je préfère moins vendre avec des clients satisfaits que vendre mal : même à 1 €, un produit défectueux reste une mauvaise affaire.