Che Guevara est un héros. C’est ce que vous disent les t-shirts, les posters, les stickers.
Ils vous montrent son visage barbu, son béret étoilé, son regard déterminé.
Ils vous font croire que c’est un symbole de liberté, de justice, de révolution.
Mais la vérité, c’est que Che Guevara est un assassin. Ou du moins, il l’a été.
Il a tué des centaines de personnes, sans procès, sans pitié, sans remords.
Certains de ses compagnons ont dit qu'il tuait comme il buvait un verre d'eau.
Il a torturé des prisonniers, exécuté des opposants, traqué des dissidents.
Il a semé la terreur, la violence, la mort.
Alors comment se fait-il que des gens se promènent avec des t-shirts à son effigie, sans que cela pose problème ? Comment se fait-il que peu de personnes ne s’offusquent ?
La réponse est simple : le marketing.
Le marketing a réussi à transformer un criminel en icône.
Le marketing a réussi à faire oublier les faits et à faire ressentir les émotions.
Le marketing a réussi à créer une image forte, simple, universelle.
Et c’est là que les entrepreneurs peuvent tirer une leçon.
Car le marketing n’est pas réservé aux révolutionnaires.
Le marketing est indispensable pour tout projet qui veut se faire connaître, se faire aimer, se faire acheter.
Le marketing n’est pas forcément une question de mensonge ou de manipulation.
Le marketing est une question de storytelling ou de branding.
Le marketing est une question de valeur ou de différence. Il peut aussi être une question de vision ou de mission.
Le marketing est rarement une option et souvent une obligation.
Par contre rien ne vous oblige à vous promener avec le visage d'un assassin sur votre t-shirt.