"Cher Père Noël, cette année, j’aimerais que tu m’apportes une politique libérale pour la France.
Je t’ai déjà écrit pour des jouets, mais cette fois, c'est ma vraie demande : pourrais-tu offrir à la France un peu de libéralisme ? Même un tout petit peu ?
Parce que je t’explique :
✴️ Quand je vends mes cartes Pokémon à la récré, on me laisse fixer le prix… alors pourquoi l’État, lui, met son nez partout comme dans le prix des loyers ?
✴️ Quand je fais une bêtise, maman me gronde direct et je suis privé de télé. Mais quand quelqu’un dépense trop d’argent public, on s’en rend compte trop tard, personne ne dit rien, et on le voit partout à la télé. Et en plus il est réélu.
✴️ Quand j’ai eu des bonnes notes, j’ai eu droit à un cadeau. Mais quand une entreprise réussit, elle est punie avec des taxes. Je comprends pas.
Père Noël, si t’arrives à leur expliquer que :
1. Moins de contraintes, c’est plus de liberté pour innover.
2. Récompenser ceux qui réussissent, ça motive tout le monde.
3. Régler les problèmes à la racine, c’est mieux que de dépenser des milliards pour les colmater après.
Et puis si tu veux, tu peux leur montrer des exemples chez les autres enfants :
- Les États-Unis, où les entreprises créent plein d’emplois.
- La Suisse, où ils vivent bien sans s’endetter.
- Et même les pays nordiques, où ils ont compris que prospérité et solidarité peuvent aller ensemble.
Je sais, Père Noël, c’est un gros cadeau.
Mais si tu pouvais au moins leur offrir un petit bouquin de Milton Friedman ou d’Adam Smith, ce serait déjà bien.
Parce que si ça continue, je vais finir par demander l’asile économique chez toi, au Pôle Nord.
PS : Ah et si t’as un peu de place dans ta hotte, pense à mettre un manuel de gestion des finances publiques. Ils en auront bien besoin."
Lettre d'un enfant français de 2024, exposée à Paris en 2044 au Musée national de la Dette et des Illusions Perdues, offert par l'Argentine, juste à côté de l’aile consacrée aux promesses non tenues et aux politiques économiques sans lendemain.