Dans 10 ans une formidable redistribution des richesses s'opérera en France, sans recours à l'impôt.
Selon l'INED (Institut national d'études démographiques), à partir de 2035 les décès seront supérieurs aux naissances, tandis que l'on atteindra un pic de décès des baby-boomers.
Or ces baby-boomers sont non seulement très nombreux, mais aussi la génération qui, comme Austin, a pu jouir sans entrave de tout un tas de prodigalités.
Et qui est devenue la population de retraités la plus riche que la France ait connu.
Nous assisterons donc à 2 phénomènes possibles :
1️⃣ soit une transmission du patrimoine aux descendants :
Ces descendants sont un peu la génération "prince Charles" : ce sont les enfants des baby-boomers qui auront dû attendre une retraite avancée pour profiter du patrimoine accumulé par leurs parents.
Et qui en profiteront vraisemblablement moins que leurs enfants.
2️⃣ soit une revente de ce patrimoine à des tiers :
On parle ici notamment du patrimoine immobilier.
Un décès ce sont des droits de succession à payer, avec parfois des héritiers ne disposant pas des liquidités nécessaires pour s'en acquitter.
Et donc la nécessité de vendre au moins une partie de ce patrimoine pour acquitter ces droits.
Quand en plus certains héritiers ne sont pas du tout intéressés par récupérer un appartement ou une maison qui n'est pas à leur goût ou dont ils ne voient pas l'utilité.
➡️ C'est dans ce genre de situation contrainte qu'un acheteur peut faire une bonne affaire.
D'autant plus qu'avec une arrivée massive de biens à vendre à ce moment, les acheteurs pourraient se retrouver en position de force pour négocier.
Pour les vendeurs, je rappelle qu'il existe des assurances qui permettent au propriétaire, ou ses héritiers en cas de décès, de se prémunir d'une revente à perte.
C'est le but de la garantie revente qui prend en charge jusqu'à 60 000 € de moins-value.
Si vous avez un projet immobilier, particulier ou professionnel de l'immobilier, n'attendez pas 2035 pour sécuriser votre patrimoine ou celui de vos clients 😉