Demain je prends le TGV.
Pas pour voyager.
Pas pour profiter du confort.
Non.
Juste pour tenter un exploit technologique : me connecter au wifi de la SNCF.
Un rêve français.
Parce que pendant ce temps-là, chez Trenitalia, ça marche.
Dans le Shinkansen japonais, ça marche.
Mais ici, on a préféré la fibre patriotique à la fibre optique.
Les fils de forums où les usagers racontent leur calvaire pullulent.
Plus que les mégabits sur la bande passante SNCF.
Et pourtant on parle de la ligne Paris-Lyon.
Deux des plus grandes métropoles françaises.
Pas d’un TER entre Bouseux-sur-Meuse et Fond-de-Campagne.
Mais visiblement, pas deux points suffisamment civilisés pour y faire passer un signal stable.
Alors si jamais je n’arrive toujours pas à me connecter demain, je me replongerai dans "Les illusions perdues" de Balzac.
C’est de circonstance.
L’histoire d’un jeune homme qui croit à l’avenir, aux promesses, aux grands discours…
Et qui finit par comprendre que dans ce pays, l’ambition se heurte souvent à une page d’erreur 404.
Director Program Management LEAP at ALBANY SAFRAN COMPOSITES
5 months ago
Je n’ai jamais eu de pb pour me connecter ni pour travailler dans le TGV. S’il y a dix ans, cela pouvait être galère, aujourd’hui cela fonctionne en un clic
Audit confidentiel d'entreprises & bureaux d'études, Conseil en Travaux bâtiments: AMO chantiers bâtiments, DET, Assistance aux Réceptions
5 months ago
Un sujet qui ferait crever de rire Elon Musk, celui que les cheminots syndicalisés & gauchistes (Oephemisme) critiquent selon les préceptes des grands médias bolchéviques français surveillés par le polit-bureau. 50 ans de retard. Je parle du WiFi, un peu comme certains trains....