Deux jours fériés supprimés, pour espérer un gain de 4,2 milliards d’euros dès 2026 : un document adressé aux partenaires sociaux confirme le projet du gouvernement.
Sauf que le problème n’est pas le nombre de jours travaillés par an.
C’est le nombre d’années travaillées dans une vie.
Avec un ratio actifs/inactifs qui se dégrade, on peut rajouter tous les jours fériés qu’on veut, ça ne changera rien à l’équation.
Ce qui pèse, ce n’est pas un “lundi de plus” au boulot, c’est 20 ans de retraite financés par 40 ans d’activité dans un système déjà déficitaire.
Reculer l’âge de départ est impopulaire.
Supprimer des jours fériés, c’est symbolique, temporaire et, surtout, ça occupe le débat médiatique.
On donne l’impression d’agir sans toucher à la vraie fracture : la durée de vie professionnelle.
Politiquement, c’est du billard à trois bandes :
- Bayrou propose 2 jours,
- on se garde une marge pour négocier à 1,
- tout le monde sauve la face,
- et le problème structurel reste intact.
C’est la grande spécialité française : bricoler sur les détails pour éviter de toucher au moteur.
Auparavant Notaire Associée
👉 Fondatrice d'une Plateforme dédiée à la compréhension du droit.
👉 Formatrice.
30 days ago
Laurent Brèches Analyse limpide. Supprimer deux jours fériés ne résout rien si la durée de vie professionnelle reste figée. On traite la façade, pas les fondations… et pendant ce temps, le déséquilibre du système continue de se creuser.
Tout les français sont conscients du problème de niveau de dettes. Et aucune réforme ne les satisfait. Aucun intérêt de leur demander leur avis pendant un mandat présidentiel.
Les français blond qu’à voté en masse pour le candidat qui répondra le mieux à leur attentes. Mais attention aux promesses qui n’ont que le but d’appâter au lieu de voter pour des projets de croissances et de pouvoir d’achat .