Elon Musk s’apprête à lancer un "mur des cons" 2.0 dans ses nouvelles fonctions.
Pas question de s’inspirer du tristement célèbre mur du syndicat de la magistrature français, où figuraient des parents de victimes.
Musk parle d'un "leaderboard" : un classement des dépenses publiques les plus absurdes.
Son objectif ? Amuser le public tout en l’informant sur les réalités "déroutantes" de l'argent public.
Il en résume bien l’esprit : "Ce sera à la fois extrêmement désespérant et extrêmement amusant."
Derrière l’humour, c’est aussi un potentiel jeu de massacre.
Les "projets" les plus absurdes et les justifications les plus opaques vont défiler : un mélange de rire et de grincements de dents.
Car des blocages, on en connaît tous. Que ce soit dans le privé ou le public, les obstacles pullulent :
- "On ne peut pas faire autrement, on est déjà optimisé au maximum."
- "Trop risqué de changer de cap !"
- "Pourquoi essayer ? Ça marche comme ça depuis toujours..."
Ajoutez à cela les résistances cachées de ceux qui tiennent à leurs prérogatives.
Vous obtenez un système où les problèmes, même simples au départ, deviennent insolubles, à coups de réunions interminables et de justifications en béton armé.
Dans mon ancienne entreprise, en réorganisant le back-office et en instaurant des outils adaptés, on a plus que doublé la productivité.
Résultat : moins de dossiers en attente, plus de satisfaction côté client.
Et tout ça à coûts constants.
Mais si je m’étais arrêté aux plaintes et résistances de certains, l’entreprise aurait probablement sombré sous le poids de son inefficacité.
Musk a raison d’épingler l’absurde, mais le vrai défi réside dans le passage à l'action.