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Laurent Brèches
Courtier indépendant | Spécialiste garantie revente & loyers impayés | J’aide les pros à vendre mieux en se différenciant et en sécurisant les ventes
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August 29, 2025
En 20 ans le Code du Commerce a fait x5. Le Code de l'Environnement a fait x4. Le Code de l'action sociale et des familles x8. Le Code de la Construction et de l'habitation x2. Même les "petits joueurs" comme le Code du travail, des impôts ou de l’urbanisme n’ont grossi “que” de 50 %. Ce sont les chiffres édifiants compilés par la Direction de l'information légale et de la norme. Et qui corroborent les propos de Franck Zal, cofondateur de la société Hemarina, qui indique que la France a 400 000 normes (lois, décrets, circulaires) diverses et variées et l'Allemagne 30 000. Plutôt un peu plus de 50 000 pour l'Allemagne, selon différentes sources. Un rapport de 1 à 8. L'Allemagne s'est dotée bien avant nous d'une administration efficace chargée d'évaluer les normes et leur coût administratif. Rien qu'entre 2006 et 2011, cela a permis une réduction de 25% du coût administratif des normes (12 milliards d'Euros / an). En France, nous avons mis en place des systèmes de surveillance analogues, des politiques de révision, mais avec moins d'efficacité. L'inflation normative continue, pour toujours tout prévoir, tout préciser, tout encadrer. Et le système, évidemment, s'auto-entretien. Un sénateur de Savoie rapportait que les agences de l'eau, face à la complexité des dossiers à monter par les communes, étaient prêtes à financer des postes de fonctionnaires dans les départements concernés pour aider les communes à monter les dossiers : - on crée de la complexité, - puis on finance des postes de fonctionnaires pour aider à remplir la paperasse, - ce qui alourdit encore la machine. Cercle vicieux garanti. En attendant, l'innovation étouffe, les investisseurs se lassent… On se roulera ensuite par terre parce que le méchant Trump ose défendre, un comble, les entreprises US face à la volonté de régulation européenne, légitime par certains aspects. Le problème c'est qu'à force de se bloquer, ce n'est plus nous qui allons écrire les règles, mais les autres.
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29 Likes
August 29, 2025
Discussion about this post
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Daniel Douhet
Président de la SAS Security & Management Solutions
9 days ago
Bonsoir Laurent, En France, tout est réglementé mais rien ne fonctionne ?
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David Peyral
Aider au développement des TPE
12 days ago
Le constat est sans appel. Merci Laurent Brèches de partager ces informations pour aider à la prise de conscience.
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Jean Maurice AUBERTIE
Consultant et coach de managers commerciaux - Expertise Gaz GPL et GNL
14 days ago
eh oui il faut aussi faire le ménage dans notre écriture, synthétiser et agir pour plus de développement et de création de richesse . le numérique peut faciliter le travail et sa productivité qui est forcement source de mieux vivre, de résultats et d'embauches! Messieurs les politiques stopper l'embauche de copains du copains, cette politique gangrène la fluidité de l'information et conduit une masse salariale indécente dont une partie est à l'arrêt et continue d'être rémunérée.
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austérité. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillé ni par ses compétences budgétaires, ni par son bilan à l’Éducation nationale. D’un côté on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans réel souci de compétence. De quoi nourrir le soupçon de "République des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualité précieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des députés PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue féministe : promotion de l’égalité. En français : clientélisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiées entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brûle 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du génie. Ce serait presque drôle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohérence et l’éthique ne coûtent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils élèvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gèrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
386 comments
July 10, 2025
Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement. Et là, miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et même des conversations entre êtres humains. Un dispositif à 15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).     - Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté. Mais non. On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio. Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel. Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel. Et si on généralisait ce système ? À l’école. Dans certains emplois. Ou même à l’Assemblée nationale ?
348 comments
May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalité, juste des choix politiques. D'un côté on sent comme une sorte d'élan vital. De l'autre les seuls problèmes semblent tourner autour de l'inactivité et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un référendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou détester Trump. Mais comparer son discours d’investiture à celui de politique générale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquérir Mars. Est-ce la priorité ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumé, voire un brin d’irresponsabilité, mais qui mobilise. Même si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le déclin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat même plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un défi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonné la moindre volonté de décider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union européenne. - La Cour de justice européenne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait à un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert à rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'énergie et l'envie de se dépasser, vraiment… Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les règles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrôles aux frontières, jugés "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volonté. La volonté d’assumer les décisions. La volonté d’accepter les conséquences. C’est ça être adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrêter de se cacher derrière des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
335 comments
January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachète la ferme de ses grands-parents vendue aux enchères 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente conséquence d'un trop gros endettement et d'une incapacité à faire face aux échéances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a œuvré pour que personne ne surenchérisse. Un membre du syndicat a remporté la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au même prix à Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une créance largement non recouvrée. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tôt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procès. C'est peut-être ce que doivent méditer les créanciers qui ont forcé la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des réseaux de solidarité réelle. Capables de court-circuiter les logiques mécaniques d’un système devenu sourd aux histoires humaines. Peut-être est-ce là le vrai "revenu de la terre" : une mémoire, une continuité, une dignité préservée. Parce que pendant qu’on cause transition écologique en plateau télé, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents européens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souveraineté alimentaire.
308 comments
June 24, 2025