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Laurent Brèches
Courtier indépendant | Spécialiste garantie revente & loyers impayés | J’aide les pros à vendre mieux en se différenciant et en sécurisant les ventes
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June 13, 2023
En France ce n'est pas un problème si le patrimoine public est abîmé et dégradé par les tags laids de "poètes des rues". Par contre si vous êtes un petit propriétaire qui ne respecte pas les consignes des bâtiments de France, vous allez vous faire sanctionner. Ces derniers mois les quais de Saône à Lyon ont été largement souillés, alors qu'ils se trouvent pour une large part en zone classée Unesco. Mais le coût de l'effacement est trop important pour la métropole de Lyon (55 000 Euros). Du coup on laisse comme ça, ambiance ZAD garantie. Aux images se joint aussi parfois l'odeur, pour donner un caractère sans doute plus festif à la chose. Et prière de pas trop la ramener : il y aura toujours un type pour vous dire que vous êtes réac de ne pas voir des chefs d'oeuvres là où vous ne voyez qu'un vulgaire gribouillis. Par contre le jour où vous allez acheter un appartement dans le centre historique et le rénover, la chanson ne va pas être la même. La mairie de Lyon et les architectes des bâtiments de France risquent de vous mettre des bâtons dans les roues. Ils vont vous imposer de respecter les règles strictes des architectes des bâtiments de France. Ils vont, par exemple, vous obliger à choisir le bon type de fenêtre, le bon matériau, la bonne couleur, le bon vitrage. Elle va vous contraindre à demander des autorisations, à fournir des justificatifs, à attendre des délais. Elle va vous harceler pour que votre projet soit conforme aux exigences du patrimoine classé par l’UNESCO. Il n'y aurait rien à redire si la règle était la même pour tous. Visiblement ce n'est pas le cas. Le même jour, on apprend que la ville à les moyens de donner une subvention à une association qui prône l'écosexualité. Je ne connaissais pas, encore un nouveau mot pour nous vendre un truc pseudo new-age, sans réel fondement scientifique. L’écosexualité, c’est cette pratique qui consiste à avoir des relations sexuelles avec la nature ou en communion avec elle. Bien sûr, avec des performances aussi destinées aux enfants (indispensable !). C’est une nouvelle forme d’expression artistique, paraît-il. C’est une nouvelle façon de sensibiliser à l’écologie, paraît-il. C’est une nouvelle manière de vivre sa sexualité, paraît-il. Et c’est une nouvelle priorité pour la mairie de Lyon, apparemment. Ces subventions auraient pu servir à entretenir le patrimoine lyonnais. Effacer quelques tags. Des subventions qui auraient pu servir à préserver l’identité et la culture de Lyon. Mais non. La mairie de Lyon a préféré gaspiller l’argent public dans des projets farfelus. C'est ce qui s'appelle avoir le sens des priorités… J'hésite entre le rire et les larmes. Je vous laisse juge des performances de nos artistes locaux. La bonne nouvelle, c'est que la plupart des abris bus ayant été saccagés lors des dernières manifestations et non réparés, c'est toujours ça de moins qui servira de terrain d'expérimentation.
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June 13, 2023
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austérité. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillé ni par ses compétences budgétaires, ni par son bilan à l’Éducation nationale. D’un côté on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans réel souci de compétence. De quoi nourrir le soupçon de "République des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualité précieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des députés PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue féministe : promotion de l’égalité. En français : clientélisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiées entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brûle 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du génie. Ce serait presque drôle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohérence et l’éthique ne coûtent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils élèvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gèrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
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July 10, 2025
Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement. Et là, miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et même des conversations entre êtres humains. Un dispositif à 15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).     - Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté. Mais non. On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio. Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel. Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel. Et si on généralisait ce système ? À l’école. Dans certains emplois. Ou même à l’Assemblée nationale ?
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May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalité, juste des choix politiques. D'un côté on sent comme une sorte d'élan vital. De l'autre les seuls problèmes semblent tourner autour de l'inactivité et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un référendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou détester Trump. Mais comparer son discours d’investiture à celui de politique générale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquérir Mars. Est-ce la priorité ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumé, voire un brin d’irresponsabilité, mais qui mobilise. Même si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le déclin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat même plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un défi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonné la moindre volonté de décider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union européenne. - La Cour de justice européenne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait à un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert à rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'énergie et l'envie de se dépasser, vraiment… Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les règles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrôles aux frontières, jugés "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volonté. La volonté d’assumer les décisions. La volonté d’accepter les conséquences. C’est ça être adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrêter de se cacher derrière des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
335 comments
January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachète la ferme de ses grands-parents vendue aux enchères 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente conséquence d'un trop gros endettement et d'une incapacité à faire face aux échéances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a œuvré pour que personne ne surenchérisse. Un membre du syndicat a remporté la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au même prix à Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une créance largement non recouvrée. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tôt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procès. C'est peut-être ce que doivent méditer les créanciers qui ont forcé la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des réseaux de solidarité réelle. Capables de court-circuiter les logiques mécaniques d’un système devenu sourd aux histoires humaines. Peut-être est-ce là le vrai "revenu de la terre" : une mémoire, une continuité, une dignité préservée. Parce que pendant qu’on cause transition écologique en plateau télé, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents européens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souveraineté alimentaire.
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June 24, 2025