Entrer dans un immeuble avec digicode en 10 minutes sans connaitre le code ? Utilisez une recherche Google.
Vous êtes dans votre immeuble.
Lequel dispose d'un magnifique digicode. Il y a même l'écran qui sert à faire défiler les noms.
C'est moderne, c'est beau.
Vous vous croyez donc à l'abri des intrus, délinquants, témoins de Jehova, vendeurs d'asurances, etc.
L'espoir fait vivre.
Car une simple recherche Google avec la marque et éventuellement le modèle du digicode peut vous donner accès au manuel d'installation.
Qui va vous donner le process pour forcer une réinitialisation du code d'accès.
Et vous permettre de paramétrer un nouveau code, le votre, pour accéder à l'immeuble.
Durée de l'opération : 10 minutes chrono, douche comprise.
Voilà.
Vous avez l'air malin avec votre jolie platine d'accès à 1000 balles, que n'importe quel ado un peu débrouillard peut détourner.
C'est bien beau de mettre des systèmes de sécurité en place.
Mais tout système de sécurité repose sur son maillon le plus faible.
C'est comme quand dans une boite vous mettez des contrôles d'accès, une politique de gestion des mots de passe, etc…
Bref tout un arsenal qui montre que vous vous donnez les moyens de tracer, sécuriser, protéger les droits et accès des uns et des autres.
Ça prend des heures de réflexion, à agencer différentes solutions entre elles, à paramétrer des règles, à faire de la pédagogie auprès des utilisateurs.
Mais c'est sans compter Josette de la compta.
Oui parce que Josette, des mots de passe d'au moins 16 caractères alphanumériques qui changent tous les mois ça la fatigue.
Alors elle note les codes d'accès aux comptes bancaires de la boite sur un post-it jaune, bien voyant, sur l'écran de son ordinateur.
Histoire que le personnel de ménage les voient bien en cas de nécessité !
Mais c'est mieux pour sa charge mentale.
Aucun système n'est parfait.
Mais certains le sont plus que d'autres, et au final, le maillon faible est souvent ce qui se situe entre le fauteuil et l'écran de l'ordinateur.