Ersilia Soudais, députée, est professeure. Mais elle parle de la guerre de 39-46.
Une version longue, peut-être.
Certes, elle n’est pas prof d’histoire. Mais quand même.
On pourrait en rire.
Mais c’est surtout un excellent résumé du naufrage du recrutement dans l’Éducation nationale.
"If you pay peanuts, you get monkeys."
Et là, on ne parle pas de cacahuètes, mais de :
- salaires proches du SMIC,
- avancement figé par une grille kafkaïenne, indépendante du mérite,
- conditions de travail délirantes : 30 élèves par classe, certains en roue libre, parents en mode "mon enfant est HPI donc laissez-le gifler ses camarades",
- affectations dans des zones délabrées pour les jeunes recrues. Bienvenue au front.
Alors on fait quoi ?
On baisse le niveau des concours, on le fait déjà bien pour le bac…
Dans l’Académie de Créteil ou de Versailles, un 4/20 suffisait encore il y a quelques années pour être admissible prof des écoles.
Et après on s’étonne que le niveau baisse ?
Que certains enseignants ne maîtrisent ni leur grammaire, ni leur culture générale, ni leur mission ?
Mauvais recrutement → mauvais enseignants → élèves mal formés → futurs adultes largués.
La boucle est bouclée.
Mais pas grave : on expliquera que c’est la faute des inégalités, du patriarcat, de la droite, de la lune, ou de l’héritage colonial.
Par curiosité, depuis quand Mme Soudais enseigne-t-elle ?
Et surtout à qui ?
Médecin Ostéopathe, spécialiste en Médecine Physique et Réadaptation, ancien Chargé d'Enseignement au D.I.U. de Médecine Manuelle Ostéopathie Université Paris 13, pendant 35 ans.
5 months ago
Probablement la taille de ses chaussettes. Pauvre nullarde