Faire baisser la température des bâtiments de 4 degrés, c'est la promesse des peintures réfrigérantes.
Dans les pays du Sud on applique du blanc sur les bâtiments pour rafraichir les intérieurs.
Allons-nous et devrions nous aller vers ce type d'aménagements, peu coûteux, mais apparemment efficaces ?
À quoi ressembleraient nos villes ?
Selon certains scientifiques, appliquer ce type de peinture sur 1 à 2% de la surface terrestre, soit l'équivalent de la moitié de l'Europe, permettrait d'absorber l'excès de chaleur.
Les mêmes scientifiques indiquent qu'il conviendrait que cela soit appliqué de façon assez répartie pour ne pas fragiliser le micro-climat local.
Depuis quelques années à Los Angeles, des rues sont repeintes en blanc. Le coût est d'environ 40 000 € par kilomètre.
Bien sûr, si l'on voit les choses dans une optique globale il convient de prendre aussi en considération les impacts de la production de ces peintures
Elles nécessitent des minéraux particuliers et sont une source de pollution potentielle.
En France, de plus en plus de grandes surfaces font repeindre leur toit avec succès pour gagner quelques degrés, qui permettent d'économiser sur la climatisation intérieure et rentabilisant l'investissement.
Pourquoi, sans faire ressembler notre pays à la Grèce, ne pas engager une politique visant à imposer ce type de peinture sur certains bâtiments, types de toits, etc ?