Financer ses travaux de rénovation grâce à YouTube ? C'est le pari d'Anglais qui ont acheté des châteaux en France.
Tout le monde sait que si un château est proportionnellement à la surface "peu cher" à l'achat, c'est parce que bien souvent c'est un gouffre financier à rénover et entretenir.
Jusqu'ici un mécanisme assez répandu était de mettre en place des visites ou animation visant à financer en partie ces frais.
En Angleterre, la chaîne "Chateau diaries", qui raconte les affres de la rénovation et vie de château, a rencontré un véritable succès depuis 2018.
Et a conduit au développement d'autres chaînes sur le même principe, avec comme idée que les revenus publicitaires et la communication deviennent une nouvelle source de financement.
Gadget ? Pas nécessairement.
Certaines vidéos cumulent des millions de vues et plusieurs dizaines de milliers d'Euros de revenus.
Mais dans la plupart des cas, cela ne permet évidemment pas de financer l'intégralité des frais.
Toutefois cela reste un moyen supplémentaire pour la clientèle anglaise de s'offrir un château, ceux-ci étant plus chers dans leur pays d'origine.
Sans oublier le charme surrané des architectes des bâtiments de France pour mettre leur nez dans le projet et faire comprendre à nos amis anglais qu'on ne fait pas n'importe quoi n'importe comment en France ;)
Pour l'anecdote, les agents spécialisés qui agissent dans l'intérêt de l'acheteur, conseillent plutôt de visiter les biens au coeur de l'hiver, quand il fait froid et qu'il n'y a pas de chauffage pour mesurer ce que sera réellement la "vie de château".
Et ne pas s'emballer au printemps ou à l'été, quand il fait bon, que la campagne est verdoyante et animée.
Je ne suis pas sûr que ce type de chaîne, spécialisée sur les châteaux, pourrait faire fureur en France, en tous cas pas dans les proportions anglaises.
Mais documenter ses travaux de rénovation pour les monnayer est une idée originale que je n'avais pas imaginé.
Après tout c'était plus ou moins le concept de l'émission "D&co" sur M6 où on payait la rénovation de ceux qui acceptaient de laisser filmer le chantier.