Ian Brossat alerte sur le grand remplacement dans l’immobilier.
Selon lui, "les pires spéculateurs" "chassent" les locataires pour les "remplacer" par des étudiants étrangers.
Un discours qui rappelle "les heures les plus sombres de notre histoire". Mais là ça vient du camp du Bien, donc ça passe.
Le moyen utilisé ? La pratique barbare du coliving.
(Traduction : une colocation un peu mieux décorée.)
Autrement dit :
- des gens qui essaient de rentabiliser un bien immobilier,
- dans un marché saturé,
- hyperréglementé,
- et à rendement décroissant.
Critiqués par Ian Brossat, donc :
- sénateur communiste (5 931 € net/mois),
- ancien adjoint au logement d’Hidalgo,
- propriétaire d’une résidence secondaire à Calvi.
Mais attention : pas question d’avoir une résidence secondaire à Paris.
Ça, c’est mal. Ça prive les parisiens de possibilité de logements.
À Calvi, c’est du patrimoine culturel. Le logement des Corses ? So boring…
Et puis surtout la situation n'a :
- rien à voir avec le contrôle des loyers, qui pousse les propriétaires à chercher d'autres stratégies pour ne pas couler.
- rien à voir avec les impayés, la vacance, la fiscalité confiscatoire, ou la chute des prix de l’immobilier ancien.
Et pourtant, certains continuent d'investir.
Avec leurs économies.
Sans chauffeur.
Sans frais de mandat.
Sans indemnité parlementaire.
En prenant des risques en empruntant.
En faisant travailler des artisans, entreprises.
Heureusement, il existe quelques solutions pour éviter que la bonne volonté ne vire à la catastrophe :
- une garantie loyers impayés, qui vérifie le dossier du candidat locataire en moins de 6 heures, et indemnise sous 48 heures.
- une garantie revente, pour indemniser le propriétaire si la valeur du bien s’effondre (-15% à Paris en 4 ans, mais sinon tout va bien).
Je ne suis pas sénateur.
Je ne suis pas communiste.
Je suis courtier en assurance.
Mais surtout, je suis du côté de ceux qui essaient encore de faire les choses à la régulière, dans un pays où on les rend impossibles.
Le communisme dans toute sa splendeur ! Allez encore un projet de loi. C'est incroyable en France on est les rois des lois. On en créé en permanence oubliant d'en supprimer la plupart obsolètes, ou ne prenant pas la peine de regarder si il n'y en a pas une qui correspond déjà à la règlementation. Nous soulignerons au passage que M BROSSAT accuse les étrangers d'avoir pris la place de français dans ces logements !!