Il devient milliardaire à 32 ans en dealant avec des petits vieux. Et il sauve des milliers de PME.
Après quelques succès dans la communication, Shunsaku Sagami, un entrepreneur japonais, crée M&A Research Institute Holdings en 2018.
4 ans après sa création, la société est introduite à la bourse de Tokyo. Ses parts représentent désormais 1 milliard de dollars.
Sa spécialité ?
Mettre en relation des chefs d’entreprises de PME rentables qui arrivent à l’âge de la retraite sans trouver de successeurs et des candidats potentiels au rachat.
Le potentiel est très important : 99% des entreprises japonaises sont des PME, et pour les 2/3 il n’y aurait pas de repreneur / successeur désigné.
Pour résoudre cette problématique, M&A a développé un algorithme qui permet :
1️⃣ d’identifier les cibles potentielles, acheteurs et vendeurs,
2️⃣ de conclure les deals en 6 mois contre un an en temps normal.
Ceci donne à M&A, qui ne se rémunère qu’en cas de succès, un avantage comparatif face à la concurrence selon Sagami.
Pourquoi on devrait s’en inspirer ?
En France on a un tissu de PME moins développé que dans d’autres pays.
Une des raisons ? La fiscalité de la transmission ne permet pas toujours le développement d’un capitalisme familial et conduit à fermer des entreprises pourtant viables ou à les céder à vil prix.
Alors que pour l’acheteur, c’est une bonne opportunité, car le vendeur a plutôt intérêt à lâcher du lest à cette étape de sa vie et dans ces conditions.
Des entreprises spécialisées sur ce créneau particulier, comme celle Shunsaku Sagami, permettent de préserver emploi et savoir-faire tout en développant le tissu de PME, en mettant en relation vendeurs et acheteurs locaux.
➡️ C’est la plus-value de l’intermédiaire, quel que soit le secteur d’activité (RH, assurances, crédits, …), de faire se rencontrer l’offre et la demande.
La suite pour Sagami ?
En bon entrepreneur il développe un nouveau side-business : la gestion privée pour ses nouveaux riches clients retraités. Le cercle vertueux du capitalisme 😇