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Laurent Brèches
Courtier indépendant | Spécialiste garantie revente & loyers impayés | J’aide les pros à vendre mieux en se différenciant et en sécurisant les ventes
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Il n'y a plus de délinquance au Japon : si on y exportait nos délinquants ? 37 fois moins de vols avec violence qu'en France. 12 fois moins de cambriolage. 1,2% des Japonais ont expérimenté le cannabis contre 32% des Français. 128 tonnes de cannabis saisies en France en 2023 contre 800 kg au Japon. Et tout le reste est à l'avenant 🥰. Est-ce parce que la justice enferme plus ? Même pas. 33 personnes pour 100 000 habitants au Japon, 111 en France. 2 explications principales : 1️⃣ La culture. Un principe qui transcende la société japonaise est celui du "wa", l'harmonie. Avant de penser à soi, on veille à ce que le groupe fonctionne en harmonie. Que le groupe soit la famille, l'entreprise, la nation, … Chaque individu tient à préserver sa réputation et celle de son groupe. Même les yakuzas obéissent à ce principe, d'autant plus depuis qu'une loi antigang très répressive a été mise en place. Pas de poubelles dans Tokyo. Mais pas un papier par terre. Vous renversez un policier avec une moto, vous n'êtes pas dehors le lendemain comme en France. 2️⃣ Peu d'immigration, qui comprend en plus peu de criminels. La barrière de la langue ainsi que l'aspect insulaire du pays permettent une meilleure régulation des flux. Avec un filtre sur des profils qualifiés et en adéquation avec les besoins en emplois. Les autorités n'ont aucun scrupule à virer les délinquants étrangers. En attendant ils sont en général incarcérés et non laissés dans la nature. Ce qui incite à se tenir "à carreaux". Alors qu'en France les chiffres montrent une surreprésentation, un euphémisme dans certains cas, des étrangers dans la délinquance c'est l'inverse au Japon. Ils représentent 3% de la population mais seulement 1,8% des mis en examen. 🚨 Âmes sensibles s'abstenir : ✅ l'étranger doit payer ses frais d'expulsion : tant qu'il n'en a pas les moyens il reste en prison. ✅ s'il prétend ne pas avoir de passeport, il est mis en examen pour non-demande de passeport, et envoyé en prison jusqu'à ce qu'il demande le document, à ses frais bien sûr. ✅ toute condamnation / expulsion entraine l'interdiction à vie d'entrer sur le territoire. Certains trouveront cela horrible. C'est ce qui permet, histoire vécue, de retrouver le soir son portefeuille complet oublié le matin. De laisser son sac, même de luxe, à table quand on va commander au McDo. Ou aux femmes de se promener dans la tenue qu'elles souhaitent à toutes heures du jour de la nuit sans crainte. Je ne dois pas être le seul à qui cela plaît, vu l'attrait que provoque ce pays. Mais les flics japonais s'ennuient. Étant donné que nous avons un fort déficit de notre balance commerciale, Que nous avons une ressource en excédent d'un côté (France). Des capacités sous-exploitées de l'autre (Japon). Peut-être devrions nous conclure un accord avec le Japon pour y sous-traiter notre délinquance ?
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May 6, 2024
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austérité. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillé ni par ses compétences budgétaires, ni par son bilan à l’Éducation nationale. D’un côté on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans réel souci de compétence. De quoi nourrir le soupçon de "République des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualité précieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des députés PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue féministe : promotion de l’égalité. En français : clientélisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiées entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brûle 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du génie. Ce serait presque drôle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohérence et l’éthique ne coûtent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils élèvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gèrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
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July 10, 2025
Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement. Et là, miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et même des conversations entre êtres humains. Un dispositif à 15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).     - Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté. Mais non. On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio. Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel. Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel. Et si on généralisait ce système ? À l’école. Dans certains emplois. Ou même à l’Assemblée nationale ?
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May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalité, juste des choix politiques. D'un côté on sent comme une sorte d'élan vital. De l'autre les seuls problèmes semblent tourner autour de l'inactivité et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un référendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou détester Trump. Mais comparer son discours d’investiture à celui de politique générale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquérir Mars. Est-ce la priorité ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumé, voire un brin d’irresponsabilité, mais qui mobilise. Même si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le déclin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat même plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un défi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonné la moindre volonté de décider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union européenne. - La Cour de justice européenne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait à un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert à rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'énergie et l'envie de se dépasser, vraiment… Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les règles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrôles aux frontières, jugés "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volonté. La volonté d’assumer les décisions. La volonté d’accepter les conséquences. C’est ça être adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrêter de se cacher derrière des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
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January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachète la ferme de ses grands-parents vendue aux enchères 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente conséquence d'un trop gros endettement et d'une incapacité à faire face aux échéances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a œuvré pour que personne ne surenchérisse. Un membre du syndicat a remporté la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au même prix à Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une créance largement non recouvrée. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tôt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procès. C'est peut-être ce que doivent méditer les créanciers qui ont forcé la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des réseaux de solidarité réelle. Capables de court-circuiter les logiques mécaniques d’un système devenu sourd aux histoires humaines. Peut-être est-ce là le vrai "revenu de la terre" : une mémoire, une continuité, une dignité préservée. Parce que pendant qu’on cause transition écologique en plateau télé, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents européens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souveraineté alimentaire.
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June 24, 2025