Il y a 50 ans, la gauche applaudissait à deux mains l’arrivée des khmers rouges au pouvoir.
« Victoire du peuple en armes », clamaient les communistes français.
Libé, Le Monde ou l’Huma rivalisaient d’enthousiasme : le Cambodge, enfin libéré de l’impérialisme américain, allait entrer dans une ère de prospérité grâce au socialisme intégral.
Spoiler : non.
Ce qui suivit fut le vrai communisme, et un régime sans équivalent dans la brutalité :
- Plus d’État, mais “l’Angkar”, organisation anonyme et toute-puissante.
- Plus de monnaie, plus de commerce, plus de classes sociales.
- Plus de 2 millions de morts, pour un pays qui en comptait à peine 8.
Mais ce n’était pas le "vrai" communisme, nous dira-t-on aujourd’hui.
Comme d’habitude.
C'est en parti vrai : Cuba, l’URSS, la Chine de Mao, l’Éthiopie, le Venezuela étaient / sont des régimes socialistes.
Si un régime a tenté d’aller au bout de l’utopie égalitaire, c’est bien celui des khmers rouges.
Et comme chaque fois qu’on veut faire advenir le paradis terrestre, on finit par construire un cimetière.
Corrélation ? Causalité ? Je vous laisse juge.
📺 À (re)voir : La Déchirure, de Roland Joffé.
📚 À lire :
- Le Portail de François Bizot.
- D’abord, ils ont tué mon père, de Loung Ung.
Pendant ce temps, 50 ans plus tard, les mêmes continuent de se tromper.
Avec la même assurance. Et toujours sans demander pardon.
Mais non on ne continue pas à se tromper … déjà à l’époque ces articles ont fait débat et opposition à gauche . Ensuite face à l’horreur absolue des personnes ont agit en faveur de ces malheureux, du moins les survivants, des dizaines de familles marseillaises ont construit en 30 ans un village d’accueil des orphelins avec ce qu’il faut comme personnel pour aider les enfants . Tous ces enfants ont été adoptés et suivis pendant ces trois décennies et choyés et accompagnés… des centaines … voila ! Facile de délirer sur de simples articles de journaux et de porter tous les péchés du monde ! Dire pardon à qui ? Aimer ces enfants seulement et vous envoyer paître gentiment . Instrumentaliser l’histoire comme vous voulez … nous nous avons agi .