Il y a une ressource de plus en plus rare : le foncier.
Les Japonais connaissent cette problématique depuis des décennies, ils y ont répondu d'une façon simple qui peut désarçonner le touriste de passage.
Au fur et à mesure que la population augmente, la pression sur le foncier, pour urbaniser, construire des logements, des commerces, des industries, des infastructures de communication, s'accroit.
En France la problématique s'accroit avec la notion de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) qui vise à limiter l'artificialisation des sols.
Au Japon, la contrainte est la même et accentuée par la géographie : le centre du Japon est occupé par une chaine montagneuse.
Les zones de plaines sont rares et limitées aux côtes pour l'île principale de Honshu, qui concentre l'essentiel de la population.
Vu qu'il est compliqué d'étendre les constructions en horizontal, on étend à la verticale.
Dans les grandes villes notamment, la vie s'organise en hauteur mais aussi en sous-sol.
Il n'est pas rare d'aller au restaurant, un bar, ou une boutique, en sous-sol, ou dans les étages d'un immeuble classique.
Quand on va au Japon, comme touriste, il faut arrêter de regarder seulement à gauche et à droite dans la rue.
Il faut aussi descendre et monter. Il y a une vraie vie en sous-sol ou en hauteur, qu'on peut manquer.
Sans être un remède miracle, cela pourrait être un moyen d'optimiser notre emprise sur les sols.
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