"J'ai été innocenté trois fois par la justice… 7 magistrats ont déclaré que j'étais innocent…", Ary Abittan.
Et pourtant sa carrière a été pulvérisée en un instant.
On l’a effacé des affiches, des films, des plateaux. Sans preuve. Sans procès.
Ceux qui l'ont stipendié sur les réseaux sociaux vont-ils s'excuser ou le réhabiliter ? Non évidemment.
Dans le même temps, Marine Tondelier est incapable de dire que Julien Bayou est innocent, préférant le terme "non coupable".
L'État de droit dont certains se gargarisent semblent soudain bien fluctuant quand cela ne va pas dans le sens de leur idéologie…
Parce que dire "innocent", c'est trop violent pour une certaine bien-pensance.
👉 Dans certaines affaires, la présomption d’innocence est un dogme absolu.
👉 Dans d’autres, c’est un détail gênant dont il faut s’affranchir.
Quand il s'agit d’agressions supposées contre des femmes, certains ne jugent plus en droit, mais en croyance.
"On te croit."
Traduction : une accusation vaut preuve.
Ça c'est acceptable pour le cercle des amis, des proches…
Dans un monde régi par ce principe, un simple tweet suffirait à vous condamner.
Une rupture amoureuse ? Un mensonge ? Une vengeance ?
Plus besoin d’enquête, d’avocat, de preuves, le tribunal de l’opinion rend son verdict en 280 caractères.
Mais la justice, le travail objectif à charge et à décharge, ce n'est pas "On te croit" mais "On t'écoute."
Le vrai problème, c’est que ce climat de suspicion généralisée affaiblit les vraies victimes.
Et les faux coupables, eux, voient souvent leur vie stoppée.
Car quand la machine judiciaire s'emballe, on perd souvent de l'argent pour se défendre, parfois son boulot, et la famille vient souvent après.
Ceux qui ont été pris dedans à tort savent ce qu'il en est.
Alors oui, parfois la présomption d’innocence protège des coupables.
Il faut l'assumer, la justice reste humaine et imparfaite, surtout dans le parole contre parole.
Mais c'est le pire système à l'exception de tous les autres.
Sinon, on fait comme en Russie :
L’accusé doit prouver son innocence.
Ceux qui veulent s’en inspirer devraient regarder Kompromat, de Jérôme Salle avec Gilles Lellouche.
Un cauchemar judiciaire inspiré de faits réels.
Passionné par tout, mais aussi CEO / Gen'étiq, même pas peur de faire l'impossible avec l'étiquette de demain. Vous en rêvez, on construit votre rêve. Tout simplement.
6 months ago
Et donc on conserve ce système peu efficace ?
Je vous sens fatigué
Une piste, on entend en contradictoire à l enrôlement les deux parties et sans avocat, le juge demande les preuves qu il juge utile
On arrête la jurisprudence qui n est qu une solution de facilité
La forme sert le fond, ne l oublions pas