J’apprends avec stupeur que le secteur de la culture émet plus de CO2 que l’aviation en France. Et plus que la climatisation.
Je suppose que les mêmes qui nous tartinent leur voyage jusqu’en Inde en vélo pour "sauver la planète" vont maintenant culpabiliser ceux qui vont voir un film subventionné par le CNC avec 3 spectateurs par séance.
Ou ceux qui osent assister à un concert de Zaz.
Et alors le combo vol Paris-Marseille pour aller voir Jul en concert ? On frôle le crime climatique.
Évidemment, personne ne dira rien.
Dans le militantisme, le double standard est la norme.
S'agit de se faire bien voir, faute de courage.
L'avion c'est mal. La culture c'est bien. Une réflexion binaire, simple, simpliste.
Pourtant, une saine décroissance culturelle serait possible. Certaines collectivités s’y mettent déjà.
Comme les Pays de la Loire, dirigés par Christelle Morançais, qui ont coupé des subventions à des projets d’utilité plus que discutable (sauf pour les intéressés, évidemment).
On rappellera aussi que l’intermittence, qui n’est rien d’autre qu’un choix de vie, est de l'intérim très largement subventionné.
Contrairement à l’intérimaire qui se lève à 5h pour faire 4 heures d’inventaire chez Carrefour.
Et comme le disait Javier Milei : "Si vous avez besoin d’une subvention pour faire de l’art, vous n’êtes plus un artiste mais un fonctionnaire."
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2 months ago
L’état subventionne le show biz (CNC, contrat de l’audiovisuel public avec les sociétés privées de production), les artistes (intermittents du spectacle), la presse, les syndicats, le secteur associatif, etc. Bref tout ce qui dans une démocratie normale sert de contre-pouvoir à l’état est chez nous partiellement salarié par l’état. Et on s’étonne que personne ne veuille réformer cet état qui entraîne tout le pays dans sa banqueroute.