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Laurent Brèches
Courtier indépendant | Spécialiste garantie revente & loyers impayés | J’aide les pros à vendre mieux en se différenciant et en sécurisant les ventes
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September 1, 2025
La France c'est comme un restaurant : tout le monde commande sans regarder les prix, et à la fin ceux qui ont pris une salade râlent de payer pour ceux qui ont pris le homard. Bayrou n'a pas complètement tort quand il dit « Votre formule laisse entendre que ce sont les gouvernements qui dépensent l’argent. Ce n’est pas vrai. Ce sont les Français. » Oui, ce sont les gouvernements qui décident des dépenses. Mais avant cela, ce sont bien les électeurs qui choisissent les gouvernements, en élisant président, députés, etc. Et depuis 40 ans, ils ont presque toujours voté pour les candidats du « demain on rase gratis » : - 1981 : Mitterrand plutôt que Giscard, - 1988 : Mitterrand plutôt que Barre ou Chirac, - 1995 : Chirac plutôt que Balladur, - 2017 : Macron plutôt que Fillon, - Et quand Sarkozy a tenté un plan d’économies après la crise des subprimes, il l'a entre autres payé par une non-réélection. Bref, pendant quatre décennies, les électeurs ont choisi les promesses de dépenses plutôt que la rigueur. Et c’est toujours le même schéma : - La drogue ? On tape sur les trafiquants, pas sur les consommateurs. - Les pesticides ? On tape sur les agriculteurs, pas sur ceux qui achètent. - La dette ? On tape sur "l’État", jamais sur les Français qui votent pour plus de dépenses. La vérité, c’est que le déficit n’est pas tombé du ciel : il est l’héritage d’une demande démocratique. Un bulletin de vote à la fois. Tous les électeurs veulent de la rigueur. Mais toujours pour les autres.
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September 1, 2025
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Hubert SERRET
🐝DG 🐝DEF 🐝DAF - manager transition - projet NegaCarbOne - croissance décarbonante Industrie Climat - innovation disnovation - impact réversibilité - systémique - méthane - cogénération - né en 318 ppm CO2 1,25 ppm CH4
6 days ago
Commentaire habituellement entendu au comptoir aviné du bar du commerce et de l'industrie. Vous oubliez de parler des 211 milliards d'euros de subventions versés tous les ans aux grandes entreprises et aux multinationales avec l'argent de la dette supportée par tous les français et les 140 milliards d'euros d'IS manquants du fait de l'optimisation fiscale dans les paradis fiscaux réservé aux multinationales dont sont actionnaires des membres du gouvernement, des députés et des sénateurs #corruption Et on ne parle même pas des plus de 30 milliards d'euros détournés par les banksters via les cumcum, ni de la tentative de détournement de la loi du ministre de l'économie qui a TRAHI l'intérêt général et la loi votée par le parlement, en aménageant une porte dérobée via un amendement pour permettre aux banksters de continuer de piller la France. Ce n'est ni un problème de droite ou de gauche, c'est un COUP D'ÉTAT FINANCIER discret réalisé par l'endettement de la France qui a placé l'intérêt financier au-dessus de l'intérêt général lorsque la dette n'a pu être remboursée qu'en la faisant rouler c'est-à-dire en obtenant une nouvelle dette croissante perpétuelle infinie, octroyée par nos créanciers, pour rembourser la précédente.
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Simon Cohen
CEO chez SMEI
9 days ago
Vous semblez oublier qu'en 2005, quand les français votaient contre cette Europe qui dilapide l'argent public en achats d'armes US pour l'Ukraine, on n'a pas respecté leur vote.
Michael RENARD
TO SE SNCF
9 days ago
Absolument cette Europe refusée dans les urnes et validée par 49,3…. et toujours Sarkozy qui a sauvé nos banques…. Avec l argent public sans remboursement (pris dans la caisse des retraites) Hollande et Macron des dons pour nos grosses entreprises … qui n’ont pas de contrepartie non plus!! Macron qui a promis 60 Milliards/ans d’économie durant son quinquennat a l’euro prêt! Bref oui nous votons tous les 5 ans pour des hommes qui exercent leur politique en oubliant leur « promesses » au profit de leur mensonges!
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austérité. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillé ni par ses compétences budgétaires, ni par son bilan à l’Éducation nationale. D’un côté on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans réel souci de compétence. De quoi nourrir le soupçon de "République des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualité précieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des députés PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue féministe : promotion de l’égalité. En français : clientélisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiées entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brûle 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du génie. Ce serait presque drôle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohérence et l’éthique ne coûtent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils élèvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gèrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
386 comments
July 10, 2025
Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement. Et là, miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et même des conversations entre êtres humains. Un dispositif à 15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).     - Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté. Mais non. On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio. Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel. Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel. Et si on généralisait ce système ? À l’école. Dans certains emplois. Ou même à l’Assemblée nationale ?
348 comments
May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalité, juste des choix politiques. D'un côté on sent comme une sorte d'élan vital. De l'autre les seuls problèmes semblent tourner autour de l'inactivité et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un référendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou détester Trump. Mais comparer son discours d’investiture à celui de politique générale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquérir Mars. Est-ce la priorité ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumé, voire un brin d’irresponsabilité, mais qui mobilise. Même si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le déclin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat même plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un défi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonné la moindre volonté de décider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union européenne. - La Cour de justice européenne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait à un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert à rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'énergie et l'envie de se dépasser, vraiment… Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les règles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrôles aux frontières, jugés "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volonté. La volonté d’assumer les décisions. La volonté d’accepter les conséquences. C’est ça être adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrêter de se cacher derrière des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
335 comments
January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachète la ferme de ses grands-parents vendue aux enchères 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente conséquence d'un trop gros endettement et d'une incapacité à faire face aux échéances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a œuvré pour que personne ne surenchérisse. Un membre du syndicat a remporté la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au même prix à Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une créance largement non recouvrée. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tôt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procès. C'est peut-être ce que doivent méditer les créanciers qui ont forcé la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des réseaux de solidarité réelle. Capables de court-circuiter les logiques mécaniques d’un système devenu sourd aux histoires humaines. Peut-être est-ce là le vrai "revenu de la terre" : une mémoire, une continuité, une dignité préservée. Parce que pendant qu’on cause transition écologique en plateau télé, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents européens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souveraineté alimentaire.
308 comments
June 24, 2025