"L'arnaqueur de Tinder" c'est cette série sur Netflix qui raconte les "exploits" d'un charmeur qui multipliait les conquêtes aux 4 coins du monde pour financer son train de vie luxueux.
Notre charmeur commence par repérer une proie.
Jolie. Innocente. Romantique et un peu naïve, sensible aux belles histoires.
Puis il manigance une rencontre, comme si elle était fortuite.
Et il se présente sous son meilleur jour : confiant, prometteur, un véritable leader à la tête d'un "empire" économique.
Avec des mots rassurants, il promet bonheur et prospérité, mettant en avant ses relations, offrant des dîners de luxe, créant ainsi une image où l'argent semble ne poser aucun problème.
Et puis vient le moment de "l'investissement".
Au début, il s'agit de petits montants demandés, avec des prétextes divers et variés.
En précisant que ce n'est que temporaire et que les bénéfices futurs sont justes au coin de la rue.
Et qu'elle n'a pas à s'inquiéter, vu qu'il est à la tête d'un acteur économique de premier ordre.
Mais peu à peu les demandes s'intensifient. Tandis que les explications deviennent aussi improbables qu'irréalistes.
Et les remboursements tardent de plus en plus à venir.
C'est là que les conquêtes commencent à douter.
Et elles tombent de haut, quand elles découvrent que le prince charmant est en fait complètement fauché.
Elles qui se croyaient uniques, s'aperçoivent que notre charmeur use des mêmes techniques auprès de différentes victimes sur les 5 continents.
Les prêts des unes servaient à rembourser les dettes contractées auprès des autres.
Une vraie pyramide de Ponzi sur fond de poudre aux yeux.
Finis les lendemains qui chantent.
Finis les fastes et l'argent facile.
L'économie française mérite mieux que des tours de passe-passe dignes d'un scénario Netflix.
Elle requiert transparence, véritable stratégies de long terme, et discours de vérité aux citoyens-contribuables.
Les mêmes citoyens qui doivent arrêter de croire que les contes de fées durent toute la vie.
Car comme le dit la chanson "Les histoires d'amour finissent mal, en général".