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Laurent Brèches
Courtier indépendant | Spécialiste garantie revente & loyers impayés | J’aide les pros à vendre mieux en se différenciant et en sécurisant les ventes
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July 14, 2025
L’audiovisuel public est parfaitement pluraliste. Je retire ce que j’ai écrit avant-hier. Je critiquais ses biais idéologiques, son progressisme en circuit fermé…   Mais hier, C à vous a invité Rachida Dati. Imaginez la scène en entreprise. Rachida, commerciale, vient défendre son produit. En face, Patrick Cohen, client exigeant, commence à parler d’un article négatif sur elle et ce qu'elle vend. Normalement, la commerciale botte en touche. Sauf que là, elle : - Allume le client en pleine réunion, - Évoque les plaintes internes à son entreprise, - Dévoile l’ambiance toxique du service client, - Et termine en recadrant tout le monde avec le sourire. Alors non, ce n’est pas très corporate. Mais quand on fait de la supériorité morale une marque de fabrique, faut pas s’étonner si un jour, quelqu’un ose renvoyer le miroir. Autre scène, autre absurdité : Sophia Aram, chroniqueuse, fait ce que fait une chroniqueuse : elle se moque. En l’occurrence, de la "flottille" de militants propalestiniens dont Greta Thunberg, rebaptisée au passage Miss Krisprolls. Réaction immédiate de la Société des journalistes du Parisien :   - Racisme anti-suédois (!),   - Légèreté inacceptable, - Blasphème de l'évangile selon Jean-Luc, - Appel à retirer sa chronique. Imaginez la scène en entreprise : Une collaboratrice fait une blague en réunion. La cellule RSE exige une mise à pied pour stigmatisation culturelle. Et propose un stage de sensibilisation à la scandinavophobie. Mais comme on est dans la presse, ça passe. Sophia a répondu avec un humour salutaire :   - Pardon au peuple suédois,   - Hommage aux Krisprolls,   - Et promesse de se battre contre ce mal qui ronge notre société : la haine anti-IKEA. Mais derrière la farce, une question sérieuse : Depuis quand les journalistes sont devenus les curés de la liberté d’expression ? Censurer les autres au nom du Bien, et décerner les brevets de parole légitime, ce n’est pas du journalisme. C’est du contrôle qualité idéologique. Pour réconcilier tout ce beau monde, je propose une émission : Patrick Cohen, Rachida Dati et Sophia Aram. En plateau. Sans filtre. Sans validation. Et pour une fois, on regardera le service public sans joie triste. Avec du popcorn.
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61 Likes
July 14, 2025
Discussion about this post
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🍷 Alexandre MICHAUD
Strategic Account Manager @Splunk | Je partage et décrypte des informations sourcées sur l'assurance/banque, la cyber & la tech.
2 months ago
Comme toujours Laurent Brèches tu frappes juste. Le sujet n’est d’ailleurs absolument pas la culpabilité ou non de R.Dati mais bien cette supériorité morale nos curés des temps modernes ; les journarlistes du service public.
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Yannick Jarrand
Working on something new
2 months ago
Hâte qu’elle soit interrogée par Morandini aussi, qu’elle puisse lui poser quelques questions…
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Eric Ch..y
Associé retraité
2 months ago
La tristesse du moment c qu’elle soit encore Ministre C’est juste une hâbleuse .. M.Cohen aurait du lui rentrer dedans Il c’est retenu car « service public »
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austérité. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillé ni par ses compétences budgétaires, ni par son bilan à l’Éducation nationale. D’un côté on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans réel souci de compétence. De quoi nourrir le soupçon de "République des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualité précieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des députés PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue féministe : promotion de l’égalité. En français : clientélisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiées entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brûle 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du génie. Ce serait presque drôle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohérence et l’éthique ne coûtent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils élèvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gèrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
386 comments
July 10, 2025
Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement. Et là, miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et même des conversations entre êtres humains. Un dispositif à 15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).     - Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté. Mais non. On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio. Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel. Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel. Et si on généralisait ce système ? À l’école. Dans certains emplois. Ou même à l’Assemblée nationale ?
348 comments
May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalité, juste des choix politiques. D'un côté on sent comme une sorte d'élan vital. De l'autre les seuls problèmes semblent tourner autour de l'inactivité et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un référendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou détester Trump. Mais comparer son discours d’investiture à celui de politique générale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquérir Mars. Est-ce la priorité ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumé, voire un brin d’irresponsabilité, mais qui mobilise. Même si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le déclin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat même plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un défi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonné la moindre volonté de décider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union européenne. - La Cour de justice européenne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait à un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert à rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'énergie et l'envie de se dépasser, vraiment… Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les règles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrôles aux frontières, jugés "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volonté. La volonté d’assumer les décisions. La volonté d’accepter les conséquences. C’est ça être adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrêter de se cacher derrière des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
335 comments
January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachète la ferme de ses grands-parents vendue aux enchères 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente conséquence d'un trop gros endettement et d'une incapacité à faire face aux échéances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a œuvré pour que personne ne surenchérisse. Un membre du syndicat a remporté la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au même prix à Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une créance largement non recouvrée. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tôt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procès. C'est peut-être ce que doivent méditer les créanciers qui ont forcé la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des réseaux de solidarité réelle. Capables de court-circuiter les logiques mécaniques d’un système devenu sourd aux histoires humaines. Peut-être est-ce là le vrai "revenu de la terre" : une mémoire, une continuité, une dignité préservée. Parce que pendant qu’on cause transition écologique en plateau télé, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents européens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souveraineté alimentaire.
308 comments
June 24, 2025