Le concept même de décroissance est un non-sens.
Personne ne s’engage réellement dans la décroissance dans sa vie quotidienne.
Personne ne diminue son niveau de vie.
Personne ne veut être moins en forme.
Personne ne veut être en moins bonne santé.
Personne ne veut être moins bien informé.
Personne ne veut moins de quoi que ce soit.
L’idée selon laquelle la société dans son ensemble va connaître une décroissance n’est qu’une forme de suicide.
Or, ces mauvaises idées constituent en fait une taxe sur les bonnes idées.
Mais toute société qui choisit la décroissance sera tout simplement supplantée par celles qui ne le feront pas.
Et il existe de nombreuses sociétés qui ne vont pas elles-mêmes vers la décroissance.
Vous pouvez aller dans les régions rurales de l'Inde, de la Chine ou n'importe où dans cette partie du monde pour voir à quoi ressemble une société en décroissance.
C'est la même chose qu'avant la croissance.
Le taux de mortalité infantile est élevé.
C'est de la malnutrition. C'est le manque d'accès aux soins de santé.
Et encore une fois, c'est l'erreur fondamentale de dire : « Oh, on en a fini. On a tout compris, on va s'arrêter là. On va juste se partager le butin. »
Un non-sens complet.
Reviendriez-vous 10 ans en arrière et perdriez-vous tous les médicaments, l’informatique, les connaissances et les voyages que nous avons inventés au cours de la dernière décennie ?
Absolument pas.
Je ne reviendrais même pas à l'iPhone 14.
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Je trouve ce point de vue de Naval Ravikant juste. À condition qu'on ne confonde pas décroissance et optimisation.
Si on peut faire aussi bien avec moins, pourquoi s'en priver ?
Mais dans un monde de compétition entre nations, qui peut penser que cela va bien se passer pour celles qui choisiraient de decroître ?