Le leadership bienveillant est une illusion.
On vous dit qu’un bon leader doit être gentil, compréhensif, attentif. Qu’il doit savoir écouter, dialoguer, collaborer. Qu’il doit être ouvert, inclusif, divers.
Mais la réalité, c’est que le leadership bienveillant ne suffit pas pour créer de l’innovation, de la disruption, de la révolution, surtout en temps de crise.
Regardez de Gaulle et Steve Jobs.
Pensez-vous qu’ils ont changé le monde en étant bienveillants ?
Pensez-vous que Steve Jobs a inventé l’iPhone en étant gentil ?
Pensez-vous que de Gaulle a libéré la France en étant tolérant ?
Évidemment que non.
De Gaulle et Steve Jobs n’étaient pas bienveillants. Ils étaient visionnaires. Ils étaient créatifs. Ils étaient leaders.
De Gaulle et Steve Jobs avaient une vision claire. Ils avaient un objectif précis. Ils avaient une méthode efficace.
De Gaulle et Steve Jobs ne s’adaptaient pas aux besoins. Ils les créaient. Ils les anticipaient.
De Gaulle et Steve Jobs ne négociaient pas avec les contraintes. Ils les dépassaient. Ils les brisaient.
De Gaulle et Steve Jobs ne coopéraient pas avec les concurrents. Ils les dominaient. Ils les écrasaient.
De Gaulle et Steve Jobs n’étaient pas ouverts aux critiques. Ils étaient sûrs de leur vision. Ils étaient sûrs de leur mission.
De Gaulle et Steve Jobs n’étaient pas inclusifs des différences. Ils étaient exigeants avec l’excellence. Ils étaient exigeants avec eux-mêmes.
De Gaulle et Steve Jobs n’étaient pas divers dans leurs choix. Ils étaient radicaux dans leurs décisions. Ils étaient radicaux dans leurs actions.
Le leadership bienveillant a ses limites. Il ne permet pas toujours de créer de la valeur, de la différence, du sens.
Le vrai leadership, celui qui inspire, celui qui transforme, celui qui fait grandir, n’est pas bienveillant. Il est visionnaire.
Ce qui ne veut pas dire qu’il faut être un salaud irrespectueux.