Le NFP veut aider les occupants les plus aisés des logements sociaux…
Voire les propriétaires, qui continuent à occuper un logement HLM.
Pendant ce temps, un amendement proposait, sacrilège, de leur demander gentiment de laisser la place.
Refusé par le NFP, évidemment.
Pourtant :
- 2,8 millions de personnes attendent un logement social,
- 500 000 personnes arrivent chaque année en France,
- Et le parc de logements ne suit pas. Ni en construction, ni en libération.
Un rapport récent du préfet Michel Aubouin pointait des éléments intéressants :
- des ménages logés en HLM qui détiennent une résidence secondaire dans leur pays d’origine,
- des différences notables selon les populations dans la durée de maintien en logement social ou la transition vers la propriété.
Le même rapport soulignait ainsi que 60% des ressortissants chinois en France étaient propriétaires de leur résidence principale.
Contre moins de 25% pour les ressortissants d'origine algérienne.
On rappelle que le logement social, à l’origine, était censé être transitoire.
Une étape.
Un tremplin.
Pas une rente à vie.
Résultat ?
Les plus précaires se débrouillent dans le privé.
Les plus aisés restent bien installés dans le social.
C’est l’inverse du bon sens. Et de la justice.
Mais il faut croire que certains électorats méritent protection, même contre l’évidence.
La France a inventé le modèle du parcours résidentiel bloqué : "Toi tu restes. Toi tu attends."
Le tout au nom de la solidarité, bien sûr.
Le sujet est le calcul des revenus et pas du patrimoine au global.
J’ai pour ex : un couple dont l’un est en CDI autour du SMIC, l’autre avec un revenu variable en auto entrepreneur. Pourtant l’un d’eux hérite d’une maison famillale et d’une assurance vie. Ils continuent à rentrer dans les critères d’attribution sur la base de leurs revenus.
Passionné par tout, mais aussi CEO / Gen'étiq, même pas peur de faire l'impossible avec l'étiquette de demain. Vous en rêvez, on construit votre rêve. Tout simplement.
une des solutions pourtant de bon sens serait de mettre en place des baux ( 3ans par exemple) et renouvelés uniquement après avoir refait le point sur les ressources actualisées du locataire et la composition réelle de sa famille! le soi disant “ droit au maintien “ est d une rare absurdité
mais le plus troublant effectivement est le comportement constant dans la demagogie( et le clientelisme car personne n est naïf!) de ceux qui se prétendent “ de gauche!”