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Laurent Brèches
Courtier indépendant | Spécialiste garantie revente & loyers impayés | J’aide les pros à vendre mieux en se différenciant et en sécurisant les ventes
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May 21, 2025
Le niveau des élèves en primaire est inacceptable selon la Cour des comptes. Et ça nous coûte 30 milliards / an. Dont 9 pour équilibrer le système de retraites, pas pour donner les moyens d'apprendre. À ce stade, à la fin du primaire, ce sont : - 1 élève sur 3 en difficulté en français, - 1 élève sur 4 en difficulté en mathématique. Et pourtant, les élèves français passent plus de temps que la moyenne européenne sur les fondamentaux. Résultat ? Derniers de la classe dans l’UE. Mais ne soyons pas trop durs : - Les élèves apprennent à trier leurs déchets, - À se déplacer à vélo, - À bien se tenir sur TikTok. Autre ironie : moins d’élèves, mais plus de dépenses, sans amélioration des résultats. La Cour épingle aussi la semaine de 4 jours, spécificité française sans équivalent ailleurs.   Et le retour discret à cette organisation après l’abandon de la semaine de 4,5 jours, sans aucune évaluation sérieuse. Et comme toujours, pour donner l’impression d’agir :   👉 Une convention citoyenne sur les rythmes scolaires.   👉 Bientôt peut-être un numéro vert pour parents désabusés. La Cour propose aussi de regrouper les classes, avec un maillage territorial limitant les trajets à 20 minutes. Traduction : fermeture de 2000 écoles, majoritairement en zone rurale. Et pendant ce temps, on demande au privé de faire preuve de mixité, pendant qu'on laisse le public couler doucement. Mention spéciale aux donneurs de leçons sur la mixité et qui mettent leurs gosses dans le privé, pour qu'ils ne subissent pas les conséquences de leurs convictions en terme de pédagogie ou autre. Quelques pistes, pourtant, seraient simples : - Payer mieux les profs pour attirer les meilleurs,     - Donner un vrai statut et de l’autonomie aux directeurs,     - Cesser de traiter l’école comme une garderie, où les enseignants doivent à la fois éduquer, compenser les lacunes familiales, et se justifier devant des parents convaincus que leur enfant est un génie incompris. On lit ces rapports comme des bulletins de santé d’un système en soins palliatifs. La question n’est plus "que faire ?". Mais : a-t-on encore la volonté, ou la capacité, de faire quoi que ce soit ? Parce que partout où l’on regarde (école, santé, justice, énergie) c’est le même paysage : un champ de ruines avec des fresques inclusives sur les murs effondrés.
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122 Likes
May 21, 2025
Discussion about this post
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Marie-lyn ZAPPITELLI
Directrice Générale Provence Habitat
3 months ago
Quel honte !
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Gilles Lamy
📣 Conseil Social Media & Influence & Storytelling (Stratégie de marque) 🧑‍🎓Universitaire/Intervenant en école de communication, publicité et commerce 🚀
3 months ago
👉🏽 Baissons le train de vie des sénateurs, des employés au Sénat, des députés et iso pour les employés de l’assemblée nationale et les Instituteurs recevront un salaire décent 👈🏾👈🏼👈🏻
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Grégoire Landel
Experienced Franco-American CEO (Water and IoT)
3 months ago
Pas besoin d'être grand clerc pour comprendre ce graphique diffusé à profusion par le gouvernement il y a quelques jours...
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austérité. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillé ni par ses compétences budgétaires, ni par son bilan à l’Éducation nationale. D’un côté on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans réel souci de compétence. De quoi nourrir le soupçon de "République des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualité précieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des députés PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue féministe : promotion de l’égalité. En français : clientélisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiées entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brûle 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du génie. Ce serait presque drôle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohérence et l’éthique ne coûtent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils élèvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gèrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
386 comments
July 10, 2025
Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement. Et là, miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et même des conversations entre êtres humains. Un dispositif à 15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).     - Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté. Mais non. On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio. Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel. Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel. Et si on généralisait ce système ? À l’école. Dans certains emplois. Ou même à l’Assemblée nationale ?
348 comments
May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalité, juste des choix politiques. D'un côté on sent comme une sorte d'élan vital. De l'autre les seuls problèmes semblent tourner autour de l'inactivité et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un référendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou détester Trump. Mais comparer son discours d’investiture à celui de politique générale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquérir Mars. Est-ce la priorité ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumé, voire un brin d’irresponsabilité, mais qui mobilise. Même si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le déclin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat même plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un défi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonné la moindre volonté de décider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union européenne. - La Cour de justice européenne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait à un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert à rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'énergie et l'envie de se dépasser, vraiment… Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les règles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrôles aux frontières, jugés "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volonté. La volonté d’assumer les décisions. La volonté d’accepter les conséquences. C’est ça être adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrêter de se cacher derrière des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
335 comments
January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachète la ferme de ses grands-parents vendue aux enchères 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente conséquence d'un trop gros endettement et d'une incapacité à faire face aux échéances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a œuvré pour que personne ne surenchérisse. Un membre du syndicat a remporté la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au même prix à Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une créance largement non recouvrée. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tôt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procès. C'est peut-être ce que doivent méditer les créanciers qui ont forcé la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des réseaux de solidarité réelle. Capables de court-circuiter les logiques mécaniques d’un système devenu sourd aux histoires humaines. Peut-être est-ce là le vrai "revenu de la terre" : une mémoire, une continuité, une dignité préservée. Parce que pendant qu’on cause transition écologique en plateau télé, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents européens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souveraineté alimentaire.
308 comments
June 24, 2025