"Le nombre de fonctionnaires n'est pas un sujet. Il n'y a pas d'agences inutiles. Ce n'est pas les prélèvements le problème, mais la réticence à l'impôt."
Trois perles signées Éric Lombard, que j'avais zappées, en janvier sur LCI.
Avec de tels postulats, on comprend mieux qu’on peine à trouver 40 milliards d’économies.
Mais quelle croissance risquerait-on de "casser" ?
Nous stagnons autour de 1,2% de croissance potentielle. Pas exactement une fusée Ariane.
Et surtout, les exemples ne manquent pas :
– des coupes ciblées sur des dépenses improductives peuvent certes créer un trou d’air à court terme,
– mais elles sont des facteurs de croissance plus forte à moyen et long terme, en libérant ressources et énergie pour l’investissement productif.
On pourra citer une étude récente du "National Bureau of economic research" indiquant qu'une baisse de dépenses est moins coûteuse pour la croissance qu'une hausse d'impôts.
Ou la théorie de la contraction budgétaire expansionniste, mise en oeuvre dans nombre de pays, et avec succès, que l'Irlande, la Suède, ou récemment, évidemment, l'Argentine.
Refuser cette logique, c’est conforter le statu quo : un État qui taxe toujours plus pour maintenir des structures inefficaces et pèsent donc sur la compétitivité globale.
Peut-être Éric Lombard veut-il illustrer, malgré lui, la prédiction de Bastiat :
"Les finances publiques ne tarderont pas d'arriver à un complet désarroi. Comment pourrait-il en être autrement quand l'État est chargé de fournir tout à tous ? Le peuple sera écrasé d'impôts, on fera emprunt sur emprunt ; après avoir épuisé le présent, on dévorera l'avenir."
d’une part il fait partie du système, d’autre part il ment…. rappelons-nous tout de même que ce ministre, en charge de notre budget, qui dénonce la « réticence a l’impôt « , falsifie ses declarations de patrimoine en minimisant la valeur de ses biens immobiliers…. pourquoi donc ?
Grand commis de l’état il n’a fait que s’enrichir sur le dos des contribuables…
C’est une honte !