Le RN sauve Macron en ne s'opposant pas à la nomination de Ferrand au Conseil constitutionnel.
Un joli petit coup de "Let's make a deal" façon Trump.
Parce qu’étrangement, c’est ce même Conseil constitutionnel qui doit statuer sur l’éligibilité de Marine Le Pen, le 3 avril prochain.
3 semaines après que Ferrand aura remplacé Laurent Fabius, le 8 mars.
Et le Conseil constitutionnel devra rendre sa réponse quant à la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) sur la non éligibilité de Marine Le Pen le 3 avril.
Officiellement, pas d’accord.
Alors, simple coïncidence ou échange de bons procédés ?
Dans le premier cas, le RN a manqué une occasion de faire tomber un fidèle macroniste.
Dans le second, on aimerait que ces petits arrangements servent à autre chose que des manœuvres de survie politique.
Parce que tant qu’à pactiser, autant que ce soit sur des sujets qui comptent vraiment.
Comme la tenue de référendums sur autre chose que des gadgets sociétaux.
Mais ça, c’est peut-être trop demander…