Le Tour de France est mon meilleur allié productivité.
Chaque année, j’attends avec impatience le mois de juillet pour suivre cette course mythique qui me fascine autant qu’elle m’inspire.
Pourtant, quand j’étais plus jeune, je trouvais ça ennuyeux à mourir.
Des heures de pédalage sans intérêt, des commentaires soporifiques, des paysages monotones… Quel intérêt ?
Aujourd’hui, je vois les choses différemment. Le Tour de France coïncide avec la période où je suis le plus productif et le plus créatif.
Pourquoi ?
Parce que c’est un moment où tout le monde est plus détendu, moins sollicité, moins distrait.
C’est l’occasion idéale pour se concentrer sur des projets à moyen ou long terme, pour approfondir des sujets ou des compétences, pour se former ou se réinventer.
L’après-midi, je travaille avec le Tour de France en fond sonore. C’est comme une musique douce qui m’apaise, qui m’aère l’esprit, qui me rend plus efficace.
Et puis, le Tour de France, c’est plus qu’une simple course de vélo. Cela correspond à mes valeurs :
- le goût de l'effort : pédaler pendant des heures chaque jour, chaque jour pendant 3 semaines, demande une volonté hors pair, un mental, et une condition physique de premier ordre. Ce n'est pas pour rien qu'on parle de "forçats de la route".
- la simplicité : contrairement au football, on devient rarement une célébrité sur laquelle on se retourne dans la rue ou richissime en faisant du vélo.
- c'est accessible et populaire et bon enfant : c'est un des rares évènement sportif d'envergure mondiale qui soit gratuit. Pas de billet à payer, il suffit de se poster sur le bord de la route. Tout le monde, quelle que soit sa condition, peut voir en vrai passer le Tour.
- cela parle de notre culture : le Tour est aussi l'occasion de découvrir notre patrimoine, nos paysages, des anecdotes sur notre histoire. Il y a toujours quelque chose à apprendre.
Et puis, c’est lent. C’est un rythme qui s’accorde avec la saison, avec la nature, avec le temps qui passe. C’est un flow qui nous accompagne sans nous envahir.
Les paysans organisaient leur travail en fonction des saisons : je m'aperçois que moi aussi, modestement.