Le vrai miracle de Notre-Dame : avoir court-circuité l'administration pour réussir la reconstruction en 5 ans.
Pour reconstruire Notre-Dame, on avait deux options :
1️⃣ La méthode classique :
On applique la recette administrative habituelle.
✴️ Des dizaines d'interlocuteurs "compétents", chacun avec ses règlements, ses lois, ses exceptions.
✴️ Des réunions à n'en plus finir où tout le monde donne son avis sur tout, mais personne ne tranche.
✴️ Une réouverture prévue pour 2030, probablement repoussée à 2035 parce qu’un crapaud à pattes jaunes aurait élu domicile sur l’échafaudage.
✴️ Un budget doublé par rapport à la prévision initiale.
2️⃣ Le mode projet :
On fait table rase.
✴️ Une loi spéciale pour court-circuiter la machine administrative habituelle.
✴️ Un chef de chantier à poigne, insensible aux bavardages inutiles.
✴️ Et, comme par miracle, en 5 ans, Notre-Dame rouvre ses portes.
Moralité ?
Quand il s’agit d’un symbole national sous les projecteurs du monde entier, on contourne le système pour prouver qu’on est capable d’efficacité.
Mais pour des projets plus "banals" ? C’est retour à la case paperasse.
Vous voulez construire une prison, un lycée, ou ouvrir une usine ? Bonne chance.
Parce que là, la machine reprend ses droits, et vous êtes partis pour des années à faire le tour des "compétents".
Résultat :
- pas assez de prisons,
- pas assez d’écoles,
- et des entrepreneurs découragés avant même de démarrer.
Est-ce qu’on a vraiment besoin d’une administration qu’on doit saboter pour qu’elle fonctionne ?