"Les Américains innovent, l'Europe réglemente, et nous on taxe en bout de course."
Cette phrase d’Alain Madelin résume le triptyque de l’échec qui se dessine dans des domaines clés comme l’intelligence artificielle.
Alors que les États-Unis avancent à grand pas avec des entreprises privées qui dominent le monde de l’IA, l’Europe semble plus occupée à empiler des règles et des directives.
Comme la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive).
Cette directive impose environ 1200 indicateurs à suivre pour les entreprises.
Un modèle bureaucratique qui, sous couvert de bonnes intentions, étouffe l’agilité et l’innovation.
Madelin appelle à un **"grand choc de liberté"**, car pour lui, l’obsession de la conformité est le prolongement direct du principe de précaution.
Et ce principe, bien que protecteur en apparence, tend à :
- Décourager la prise de risque, donc l’innovation.
- Alourdir les coûts et les démarches des entreprises.
- Retarder des avancées technologiques qui pourraient pourtant servir l’Europe sur le plan mondial.
Selon lui, cette dérive est alimentée par un étatisme omniprésent, qui engendre :
- Plus de prélèvements obligatoires,
- Plus de dépense publique,
- Plus de réglementation.
Pendant ce temps, les États-Unis avancent. La Chine avance.
Et nous ? Nous croulons sous les directives.
Ce n'est pas comme cela que se joue la compétition mondiale.
Alléger, libérer, simplifier pourrait être une nouvelle direction à envisager.
Parce que sans un choc de liberté, l’Europe continuera à réglementer pendant que d’autres innovent.
Et nous on continuera à payer.