"Les dépenses publiques font preuve d’une énorme inertie. Toute dépense nouvelle suscite la formation de réseaux d’intérêts dont la seule motivation est de conserver le pactole qui leur est versé. Il est donc très difficile de les réduire." Milton Friedman.
En France il n'y a pas de taxes sans niches fiscales pour compenser.
D’un côté on alourdit les impôts pour nourrir un État glouton.
De l’autre on crée des niches pour adoucir l’excès de fiscalité.
Résultat ? On tourne en rond.
Prenons trois exemples :
1️⃣ Énergies fossiles : on les taxe pour financer la transition écologique, puis on subventionne la rénovation énergétique.
Toucher aux subventions ? Tollé général.
2️⃣ Immobilier : surchargé de taxes et de normes, on crée des régimes fiscaux pour compenser.
Parler de réforme ? Levée de boucliers.
3️⃣ Automobile : malus écologique pour les pollueurs, suivi d’un leasing social pour compenser l’effet de ces taxes.
Remettre en question ces mesures ? Impossible.
Tout ça crée une distorsion des prix et masque la vraie rentabilité des investissements.
Quand votre business dépend d’une niche fiscale, vous êtes à la merci de la prochaine réforme.
Bâtir un business model sur des crédits d’impôt, c’est un suicide à long terme.
Il est temps de simplifier, rationaliser et diminuer toutes les dépenses.
Dépenses de fonctionnement, mais aussi dispositifs fiscaux, aides, crédits.
D'après la Cour des Comptes, 80 % des niches fiscales ne servent qu’à des publics déjà favorisés.
Ces économies seraient à réaffecter en diminution des cotisations salariales par exemple.
Ce sera plus de revenus, donc des ménages plus solvables, qui pourront plus emprunter, plus investir.
Moins de niches, plus de liberté.